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En raison de l’intensification des affrontements entre groupes armés à Port-au-Prince et Delmas, plusieurs établissements scolaires de la capitale haïtienne ont annoncé la suspension de toutes leurs activités administratives et académiques jusqu’à nouvel ordre. Parmi les institutions concernées figurent le Petit Séminaire Collège Saint-Martial, Saint-Louis de Gonzague, le Collège Canado-Haïtien et l’Institution du Sacré-Cœur de Turgeau.
Depuis ce lundi 17 mars, des groupes armés mènent une offensive violente dans plusieurs quartiers de la capitale, plongeant les zones touchées dans une insécurité croissante. Cette situation a conduit les responsables des établissements scolaires à prendre cette décision difficile mais nécessaire, afin de protéger la vie et la sécurité de leurs élèves et de leur personnel.
Dans le même temps, les dirigeants de la transition, censés prendre les rênes pour résoudre la crise sécuritaire, restent étrangement silencieux face à la détérioration de la situation. L’inaction des autorités interpelle et soulève des inquiétudes quant à leur capacité à faire face à la menace grandissante des gangs et à rétablir la sécurité dans le pays.
Les parents et la communauté éducative restent dans l’expectative, espérant une prise de décision rapide et efficace pour mettre fin à cette spirale de violence qui paralyse de plus en plus la vie quotidienne en Haïti.
Mozard Lombard,
