La réunion consacrée à la constitution de la force de lutte contre les gangs s’est tenue le 9 décembre 2025 à la Mission du Canada auprès de l’ONU. Plusieurs États y ont annoncé de nouvelles offres destinées à renforcer la présence internationale en appui aux forces haïtiennes.
Selon les informations gouvernementales disponibles, le Tchad a proposé de déployer 1 500 soldats. D’autres contributions ont été annoncées par la Sierra Leone, le Burkina Faso, la Gambie et le Burundi.
Le Bangladesh et le Tchad ont également indiqué qu’ils pourraient fournir des policiers et des ingénieurs. Le Kenya, déjà engagé sur le terrain, compte environ 700 policiers actuellement déployés en Haïti, selon cette même source.
Le Canada a confirmé une dotation additionnelle de 40 millions de dollars au Fonds d’affectation spéciale. Les États-Unis ont, pour leur part, réitéré un appui politique et opérationnel élargi, en insistant sur le caractère offensif de la mission.
Selon les précisions obtenues, la nouvelle composante de la force sera majoritairement composée de militaires. Des unités aériennes, maritimes et mobiles font également partie des contributions promises.
Les participants ont insisté sur le fait que la force de lutte contre les gangs constitue une opération active et non une mission de maintien de la paix. Ils ont également souligné que la restauration de la sécurité reste indispensable à la tenue d’élections et au retour à l’ordre constitutionnel.
Rédaction: Zantray News Haïti
