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En 2024, Haïti a connu une année tragique marquée par une escalade de violences des gangs, qui ont fait 5601 victimes, selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH). La situation sécuritaire dans le pays est devenue dramatique, avec des groupes armés contrôlant désormais 85 % de la capitale, Port-au-Prince.
Les gangs, qui imposent leur loi par la terreur, sont responsables de massacres et d’exécutions sommaires de civils, souvent en toute impunité. Le Haut-Commissariat des Nations unies a souligné la complicité fréquente de certaines forces de l’ordre locales dans ces atrocités, exacerbant ainsi la souffrance de la population. La Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti (MMSS), composée de seulement 400 policiers, peine à répondre efficacement à l’ampleur de la violence et à restaurer l’ordre, faisant face à des ressources limitées et à une situation de plus en plus chaotique.
Face à ce tableau alarmant, Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a réitéré son appel à un renforcement de l’état de droit dans le pays, insistant sur la nécessité d’une lutte contre l’impunité, élément clé pour espérer une stabilisation à long terme. Mais les perspectives d’amélioration restent incertaines, dans un contexte où la violence semble dominer le quotidien des Haïtiens.
L’ONU et les organisations internationales continuent de plaider pour un soutien renforcé aux autorités haïtiennes afin de remettre le pays sur la voie de la paix et de la justice, mais les défis restent énormes face à l’ampleur de la crise.
Rédaction Zantray News
