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Dans les diocèses d’Haïti, un phénomène controversé semble s’être installé : celui des « prêtres-papas ». Ces figures religieuses, censées incarner le célibat et la dévotion, sont de plus en plus connues pour mener une double vie en ayant des enfants, parfois publiquement reconnus. Une situation scandaleuse que tout le monde connaît, mais que peu osent confronter.
Un secret de polichinelle
Tous les paroissiens le savent : de nombreux curés et vicaires haïtiens ont des enfants, et souvent des compagnes. Cette réalité, bien que contraire aux vœux sacerdotaux, est acceptée par une majorité de fidèles. Les discussions sur ces prêtres-papas sont monnaie courante dans les villages et les villes, mais l’hypocrisie ambiante empêche tout débat ouvert. Les fidèles, les paroissiens, les protestants et même les païens savent, mais gardent le silence.
Le comble ? Les évêques eux-mêmes sont au courant. Selon plusieurs témoignages, ils connaissent bien la situation et admettent que la majorité des prêtres de leurs diocèses ont des enfants, souvent dans le mariage des autres ou avec de jeunes femmes non mariées.
Une préférence pour les prêtres-papas
Dans certains départements du pays, la figure du prêtre-papa est même valorisée. Les jeunes femmes, parfois célibataires ou mariées, préfèrent avoir un prêtre comme père de leurs enfants, attirées par une certaine sécurité matérielle ou un statut social particulier.
Les prêtres-papas ne cachent pas toujours leurs responsabilités parentales. Beaucoup s’occupent de leurs enfants, les envoient à l’école et assument pleinement leur rôle de père, bien que dans l’ombre. Paradoxalement, ils continuent de célébrer les sacrements, allant jusqu’à baptiser leurs propres enfants sur l’autel.
Une réalité répandue dans les diocèses d’Haïti
Le phénomène des prêtres-papas n’est pas limité à un diocèse particulier : il s’étend à l’ensemble des diocèses en Haïti, où il est souvent connu de tous, mais rarement confronté ouvertement. Dans chaque diocèse, des noms de prêtres ayant des enfants circulent parmi les fidèles et les paroissiens. Ces prêtres, loin d’être sanctionnés, bénéficient parfois de transferts discrets d’une paroisse à une autre pour éviter tout éclat public. Cette approche révèle une gestion silencieuse et une tolérance implicite, visant à préserver une certaine stabilité entre les attentes spirituelles des paroissiens et les réalités humaines de ces figures religieuses.
Les contradictions des prêtres-papas
Ironiquement, ces prêtres-papas sont souvent les premiers à condamner d’autres membres de l’Église, notamment des séminaristes soupçonnés d’entretenir des relations avec des femmes. Ils occupent également des postes influents au sein des comités décisionnels des diocèses et jouissent d’une certaine richesse qui renforce leur pouvoir au sein de la communauté.
Un tabou ou un changement nécessaire ?
La question de la régularisation de cette situation se pose. Faut-il autoriser le mariage des prêtres en Haïti pour aligner leur réalité avec les attentes de la société ? Une telle réforme pourrait permettre une vie familiale ouverte et honnête. Pourtant, de nombreux prêtres pourraient y être opposés, estimant que la clandestinité leur offre davantage de liberté.
Ce sujet reste délicat, touchant aux fondements mêmes de l’Église catholique en Haïti. Entre tradition et pragmatisme, le débat interpelle non seulement les autorités religieuses, mais aussi l’ensemble de la société. En attendant une éventuelle réforme, les prêtres-papas continueront d’exister, pris entre leurs responsabilités familiales et leurs devoirs religieux.
Une société entre tolérance et questionnement
Le phénomène des prêtres-papas reflète une réalité complexe et profondément enracinée dans la société haïtienne. Il soulève des interrogations sur la place du clergé, la spiritualité et les contradictions humaines.
Cependant, il est impératif de briser l’omerta qui gangrène l’Église en Haïti. Les prêtres-papas, symbole d’un double scandale moral et spirituel, seront bientôt identifiés diocèse par diocèse, à commencer par le diocèse de Hinche. Des paroissiens frustrés, indignés et profondément déçus ne tolèrent plus ce silence complice et exigent des mesures immédiates : ces prêtres, connus de tous, doivent quitter le sacerdoce.
La complaisance des évêques dans cette affaire est une véritable trahison pour les fidèles. Ces mêmes évêques, qui n’hésitent pas à renvoyer sans poser de questions des séminaristes pour satisfaire les caprices des prêtres-papas, semblent étrangement déterminés à protéger ces derniers, malgré les dégâts qu’ils causent à l’Église. Pourquoi une telle indulgence pour ces prêtres-papas, connus de tous, alors qu’ils bafouent ouvertement leurs vœux sacerdotaux ? Cette question demeure sans réponse, mais la colère des paroissiens grandit face à une telle injustice.
L’Église catholique en Haïti : agir maintenant ou sombrer dans le discrédit total
Les évêques doivent sortir de leur silence et prendre des mesures fermes et immédiates pour mettre fin à cette situation intolérable. Protéger ces prêtres-papas, c’est encourager un système de corruption morale qui ébranle les fondements mêmes de l’Église.
Le prochain article exposera des noms et des faits précis. Les fidèles ne méritent pas une Église où règne l’hypocrisie et où ceux qui prétendent servir Dieu vivent dans le mensonge. Si les évêques persistent à protéger les prêtres-papas au détriment de la justice et de la morale, ils perdront toute crédibilité aux yeux de la société. L’heure n’est plus à la complaisance ni aux transferts discrets : des décisions courageuses doivent être prises immédiatement pour restaurer l’intégrité de l’Église.
Les prêtres-papas doivent assumer leurs responsabilités et quitter le sacerdoce, et les évêques doivent rendre des comptes pour leur inaction. L’Église catholique en Haïti est à un tournant décisif. Réformer ou sombrer dans le discrédit total : le choix est désormais entre leurs mains, mais le temps presse.
Rédaction : Zantray News
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