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En Haïti, alors que la Police Nationale (PNH) lutte pour obtenir les ressources nécessaires à ses opérations de renseignement, le gouvernement est accusé de détourner des fonds publics à des fins de propagande politique. Selon des sources confidentielles, des centaines de millions de gourdes, initialement allouées aux services de sécurité, auraient été injectées dans des campagnes visant à défendre le maintien du Premier ministre Garry Conille et de la ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy.
La faiblesse des services de renseignement en Haïti a eu des conséquences tragiques, avec une recrudescence des violences et des victimes à travers le pays. Pourtant, le budget de l’État prévoit des sommes importantes destinées à renforcer les capacités de ces services. En dépit de cette allocation budgétaire, les forces de sécurité restent sous-financées, ce qui nuit gravement à leur efficacité.
Des fonds détournés pour une campagne de propagande
Selon des informations confidentielles, le ministère des Affaires étrangères disposerait chaque mois d’un budget de 15 à 20 millions de gourdes, normalement destiné aux services de renseignement. Toutefois, ces fonds seraient utilisés pour financer une campagne de communication en faveur du maintien de Dominique Dupuy à son poste. Cette opération de propagande s’étend des médias traditionnels aux plateformes en ligne, en passant par des activistes politiques rémunérés pour soutenir le gouvernement. Il suffit d’écouter les émissions de radio pour constater que les invités sont des propagandistes rémunérés, des hommes politiques avides, qui défendent le maintien de Madame Dupuy et font l’éloge de Garry Conille, au détriment des décisions du Conseil présidentiel de transition (CPT). C’est affligeant de faire un tel constat, mais telle est la réalité politique en Haïti, où des jeunes se vendent pour des miettes. Est-ce cela, la transparence?
Des experts douteux, payés pour diffuser des éléments de langage vides de contenu, tentent de convaincre la population de l’utilité de la ministre. Ce détournement des fonds publics fait écho à une tentative de renforcer le “culte de la personnalité” autour de Dominique Dupuy et Garry Conille, selon certains observateurs.
Striptease politique actuel s’exécute sous les yeux de la ministre des Affaires étrangères
Les deux figures du Mouvement Toutouni, fidèles à leurs habitudes, se déshabillent à nouveau pour obtenir des avantages personnels. Leur striptease politique actuel s’exécute sous les yeux de la ministre des Affaires étrangères . Cette manœuvre prend la forme de communiqués de presse et de passages réguliers dans les stations de radio de la capitale. En échange, leurs épouses seraient promises à des postes dans la diplomatie haïtienne. Une enquête sur les compétences de ces dernières s’impose, alors qu’elles s’apprêtent à occuper des positions prestigieuses au sein des missions diplomatiques haïtiennes
Un appel à la fin des dérives
La situation met en lumière un paradoxe troublant : alors que le pays fait face à des défis sécuritaires majeurs, le gouvernement semble prioriser la préservation de ses positions politiques plutôt que la protection de ses citoyens. Les critiques se multiplient à l’encontre du Conseil présidentiel de transition (CPT), sommé de mettre un terme à ces dérives budgétaires et de rediriger les ressources vers les véritables besoins de la nation.
Il reste à voir si des actions concrètes seront entreprises pour remédier à cette gestion controversée des fonds publics, alors que la crise sécuritaire continue de s’aggraver en Haïti.
Rédaction: Zantray News
