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Alors que le Premier ministre Alix Didier Fils réaffirme son engagement à résoudre la crise sécuritaire qui frappe Haïti, la situation sur le terrain semble se détériorer de jour en jour. Lors de sa visite au Conseil Électoral Provisoire (CEP) ce jeudi, le chef du gouvernement a martelé sa détermination à restaurer la paix et la stabilité dans le pays, tout en insistant sur la nécessité d’un climat sécuritaire propice à l’organisation d’élections libres et crédibles. Pourtant, alors que ces propos étaient prononcés, les gangs armés continuent de semer la terreur, et leurs attaques ne montrent aucun signe de ralentissement.
Le Premier ministre a déclaré que la sécurité demeurait sa priorité absolue, soulignant que sa mission est de garantir à la population haïtienne la paix qu’elle mérite. Cependant, les événements de ce jeudi témoignent de l’incapacité du gouvernement à endiguer les violences quotidiennes. En effet, dans une démonstration flagrante de défiance, la coalition de gangs “Viv Ansanm” a incendié l’hôpital général de Port-au-Prince, le plus grand centre hospitalier du pays. Cette attaque, survenue sous les yeux impuissants du chef du CSPN, met en lumière la persistance de l’insécurité et l’incapacité de l’État à protéger ses institutions vitales.
Malgré ces actes de violence croissants, le Premier ministre dit rester déterminé à mener à bien son agenda de transition, en insistant sur l’importance d’une gouvernance démocratique et d’une sécurité durable. Il a exprimé sa confiance dans la capacité du CEP à organiser les prochaines élections, tout en réaffirmant que la restauration de l’ordre public est indissociable de ce processus électoral.
Cependant, la réalité sur le terrain semble contredire les paroles du chef du gouvernement. Les Haïtiens continuent de vivre sous la menace des gangs, qui contrôlent de nombreuses zones du pays et multiplient les exactions. Alors que le Premier ministre proclame son engagement à combattre l’insécurité, les attaques se poursuivent, exacerbant la frustration de la population qui peine à voir des résultats tangibles.
Alors que les promesses de sécurité et de démocratie se heurtent à une réalité de violence constante, le pays reste plongé dans une profonde crise, où la question de la stabilité politique et sécuritaire demeure plus que jamais d’actualité.
Rédaction Zantray News
