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Garry Conille, devenu Premier ministre d’Haïti pour la seconde fois, a nourri des rêves de grandeur. Il s’agit effectivement des ambitions mondiales. Comme il l’a lui- déclaré même lors d’un événement à l’étranger, il n’a jamais eu la volonté patriotique de travailler en et pour Haïti, mais plutôt de faire carrière à l’Organisation des Nations Unies (ONU) .
Ses deux revirements, ou plutôt reniements personnels, pour devenir Premier ministre d’un pays auquel il a dédaigneusement tourné le dos en faveur de salaires confortables à l’étranger témoignent de la vraie nature de cet homme. Ils révèlent qu’il n’a d’autre intérêt que le sien et celui de sa famille proche. Il n’a jamais véritablement été concerné par les intérêts de la Nation haïtienne.
Si Garry Conille est revenu en Haïti, ce n’est pas pour extirper le pays du gouffre dans lequel il est plongé, comme il le prétend, mais pour mieux préparer sa campagne visant le Secrétariat général de l’ONU. Ainsi, Haïti ne représente pour lui qu’un tremplin, un moyen d’atteindre son projet personnel, somme toute mégalomaniaque et cynique.
Il n’est donc pas étonnant que Garry Conille humilie souvent les membres du CPT. Par ses agissements méprisants, il cherche à discréditer davantage la classe politique haïtienne, insinuant que les hommes et les femmes qui se consacrent à la politique en Haïti n’ont aucune valeur et que leurs ambitions ne peuvent aller au-delà du territoire national. Autrement dit, il leur fait sentir qu’il n’est pas leur semblable.
La lettre qu’il a envoyée au CPT, en réponse à la convocation par ce dernier de la superficielle ministre des Affaires étrangères, témoigne de ce mépris. Lui, qui n’a travaillé dans la Fonction publique que pendant un bref moment, préférant les gros salaires en devises américaines, se permet de donner une leçon de « bonne gouvernance » aux membres du CPT. Lui, qui a sans doute oublié comment administrer une simple piqûre à un malade, prétend maintenant démontrer ses compétences en gestion publique.
Tout cela montre la nécessité de mettre un terme aux manœuvres irrévérencieuses et machiavéliques de cet ambitieux. Dans cette perspective, les partis politiques qui se sont dépassés et ont trouvé un accord pour mieux organiser cette transition doivent se réunir afin de nommer un nouveau Premier ministre. Car l’agenda de Garry Conille n’a rien de patriotique ni de collectif.
Rédaction Zantray News.