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La Ministre Dominique Dupuy, souvent critiquée pour ses déclarations non réfléchies et controversées ainsi que pour son manque de résultats concrets, se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une polémique. Lors d’un petit show comique et démagogique pompeusement dénommé “forum Citoyen”, une pale copie du “Gouvènman Lakay” de Laurent Salvador Lamothe, animé par le Premier ministte de facto Garry Conille à Kenskoff le dimanche 3 novembre 2024, elle a affirmé que les déportations de migrants haïtiens par la République dominicaine avaient diminué à cause de ses actions internationales. Ainsi, elle considère cette baisse comme un “succès personnel”.
Cette annonce a été rapidement démentie par la ministre de l’Intérieur dominicaine, qui a qualifié ces propos de mensongers et de tentatives d’insertion dans les affaire internes de son pays, et en a profité pour réaffirmer la volonté du gouvernement dominicain de poursuivre l’expulsion massive de 10 000 migrants haïtiens par semaine.
Cette sortie de Mme Dupuy met une fois de plus en lumière sa naïveté, son incompétence et son manque d’expérience. Car, même si cette baisse était le fruit de sa plaidoirie internationale, elle n’aurait pas dû la revendiquer publiquement. Ses conseillers auraient dû lui faire savoir que cela ne se fait pas de cette façon en matière de relations internationales, d’autant que Haïti se trouve objectivement en position de faiblesse vis-à-vis de la République Dominicaine.
Au lieu de les apaiser, les propos de Dominique Dupuy font augmenter les tensions diplomatiques entre les deux nations et soulèvent de sérieuses questions sur la stratégie de communication du gouvernement haïtien. Certains observateurs estiment que cette maladresse diplomatique découle d’un manque de prise en charge effective des migrants haïtiens à la frontière par le gouvernement. Car la gestion des déportés, un enjeu humanitaire et politique majeur, à été reléguée au second plan au profit de discours politiques visant davantage à donner une image flatteuse du gouvernement de Garry Conille qu’à résoudre les problèmes de fond.
Les critiques à l’encontre de Dominique Dupuy ne s’arrêtent pas là. Elle est accusée de mener une diplomatie de façade, marquée par d’innombrables et inutiles voyages à l’étranger et par des privilèges. Selon des informations rapportées par des sources du Ministère de l’Économie et des Finances, Mme Dupuy perçoit un per diem de 1 000 dollars américains par jour pour chacun de ses déplacements à l’étranger et exige d’être logée dans des hôtels de luxe avec son zélé mari Cyril Pressoir.
Cette mauvaise gestion des fonds publics par Dominique Dupuy n’est pas révélée par la Presse du fait que la Ministre a nommé dans les Ambassades et les Consulats d’Haiti les conjointes et les proches des journalistes les plus influents. Néanmoins, cette gouvernance népotiste suscite l’indignation dans la population et alimente les accusations de gaspillage de ressources qui pourraient, selon certains, être mieux employées pour améliorer la prise en charge des migrants haïtiens.
L’affaire illustre, une fois de plus, les défis auxquels Haïti fait face sur le plan diplomatique et humanitaire. Tandis que des milliers de citoyens vivent une crise migratoire aigüe, les faux succès proclamés et les privilèges des dirigeants deviennent des symboles d’une gestion perçue comme déconnectée de la réalité. Pour beaucoup, il est urgent que les responsables politiques, dont Dominique Dupuy, recentrent leurs actions sur les enjeux de fond plutôt que sur des stratégies de communication trompeuses.
Rédaction : Zantray News
