Éditorial : Affaire Jemley Marc Jean Baptiste – La libération d’un voleur d’État au prix de la justice : Un scandale sans précédent !

Getting your Trinity Audio player ready...

Ce qui se trame actuellement dans l’affaire de Jemley Marc Jean Baptiste est un affront inouï à la justice et à la dignité de la nation haïtienne ! L’ex-Directeur Général de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA), accusé dans des rapports internes et dans celui de l’ULCC, aurait détourné au total 945 millions de gourdes, et pourrait être libéré la semaine prochaine malgré les preuves accablantes qui le condamnent. Un scandale sans nom, un déshonneur pour tout le système judiciaire, et un message dévastateur envoyé au peuple haïtien : en Haïti, l’impunité est la règle pour les plus puissants et les plus corrompus.

Le pillage systématique et l’enrichissement personnel d’un homme sans scrupules

L’enquête menée par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) est sans appel : Jemley Marc Jean Baptiste n’a pas seulement abusé de son pouvoir, il a transformé l’ONA en une véritable machine à siphonner les fonds publics. Avec l’argent des assurés sociaux, il a acheté des voitures de luxe pour lui et ses maîtresses, surfacturé des locations de véhicules blindés à des prix indécents, et acheté des biens immobiliers à des prix gonflés, uniquement pour toucher des ristournes sur le dos de l’État. Mais ce n’est pas tout : des prêts faramineux ont été octroyés en échange de pots-de-vin, sans respecter aucune procédure administrative.

Ce n’est pas un simple vol, c’est un carnage financier, un pillage organisé d’une institution censée protéger les plus vulnérables. Mais qu’importe les preuves, le voleur semble aujourd’hui tout proche de retrouver sa liberté !

Une justice en faillite : qui protège Jemley Marc Jean Baptiste ?

Et voici le comble de l’absurde : malgré l’ampleur de son crime, malgré la montagne de preuves qui s’accumulent contre lui, Jemley pourrait sortir de prison la semaine prochaine. Pourquoi ? Parce qu’un juge, dans les coulisses, a apparemment vendu sa conscience pour garantir cette libération. Selon des sources proches de l’affaire, des accords ont été pris pour que Jemley sorte indemne de cette affaire, au grand mépris de l’intérêt public. Un des proches de Jemley aurait déclaré : « Le juge nous a promis de libérer Jemley la semaine prochaine pour éviter des remontrances. Faites-moi confiance. Je vous donne la garantie, mais vous devez aussi respecter votre parole. »

C’est cela, la justice en Haïti aujourd’hui : une justice vendue, corrompue, où l’argent et les alliances politiques déterminent le sort des voleurs et des innocents. Qui protège Jemley Marc Jean Baptiste, si ce n’est le système judiciaire lui-même, complice de cette mascarade ?

Le prix scandaleux de cette libération

Mais au-delà du simple acte de libérer un voleur, la question que l’on doit poser aujourd’hui est : à quel prix ? La libération de Jemley Marc Jean Baptiste ne sera pas gratuite. Elle sera payée par le peuple haïtien.
• Des millions de gourdes volées, jamais récupérées.
• Un précédent catastrophique qui ouvrira la voie à d’autres voleurs en col blanc, qui savent désormais qu’ils peuvent s’en sortir sans conséquence.
• Une justice déjà discréditée, qui perdra toute crédibilité aux yeux des citoyens.
• Et enfin, un message scandaleux envoyé à ceux qui pillent ce pays : en Haïti, voler l’État vous mène non pas en prison, mais à la liberté et à la richesse.

Cette libération ne serait rien de moins qu’une humiliation pour les Haïtiens qui, chaque jour, se battent pour survivre, qui attendent désespérément des services de santé décents, qui ne perçoivent pas leurs pensions. Pendant ce temps, un voleur en col blanc se prépare à récupérer sa fortune volée et à retrouver sa liberté. C’est un crime de plus contre le peuple haïtien, un crime dont il doit payer le prix.

L’impunité est devenue une norme : la justice haïtienne doit se réveiller

Ce n’est pas qu’un scandale de corruption, c’est un affront total à la dignité de la nation. Laisser Jemley Marc Jean Baptiste s’en sortir impunément, c’est enterrer définitivement l’espoir de justice en Haïti. C’est envoyer un message clair : voler l’État, piller les ressources publiques, corrompre les juges et les responsables publics ne mène à rien d’autre qu’à la récompense et à la liberté.

Si cette libération se concrétise, cela signera la fin de la moindre confiance que les citoyens pourraient avoir en leur système judiciaire. Cela montrera à quel point l’impunité règne dans ce pays, où les plus puissants se servent et s’échappent toujours à la justice.

La nation ne doit pas se taire !

Il est grand temps que les citoyens se lèvent. Que la société civile, les intellectuels, les partis politiques et les organisations sociales expriment haut et fort leur indignation face à une telle injustice. Ce n’est pas seulement une question de justice pour Jemley Marc Jean Baptiste, c’est une question de survie pour l’avenir du pays. Si le système judiciaire est prêt à blanchir ce voleur, alors c’est tout le système qui est corrompu, et tous ceux qui y participent sont complices.

La nation doit exiger des comptes. La justice doit enfin faire son travail et punir ce voleur pour ses crimes économiques. Ce n’est pas une faveur que nous demandons, c’est un droit fondamental : que les responsables de ces malversations financières répondent de leurs actes, et que l’État récupère ce qui lui a été volé.

La nation observe, l’histoire jugera. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard !

Rédaction : Zantray News

Total
0
Shares
Related Posts