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Un an après l’installation du Conseil présidentiel de transition (CPT), le constat est implacable : un échec total et une catastrophe nationale.
« Un an après, c’est une catastrophe. Un an après, c’est une débâcle », a martelé Dr Claude Joseph, leader du parti Les Engagés pour le Développement (EDE), en réaction au triste bilan du CPT après douze mois d’une gouvernance erratique et stérile.
S’exprimant ce vendredi 25 avril 2025 sur les ondes de Panel Magik, Dr Claude Joseph a dressé un tableau accablant de la situation actuelle : plus d’un million de déplacés internes, des familles errant sans espoir, un État spectateur, impuissant face à l’avancée inexorable des gangs armés, qui continuent de conquérir sans résistance de vastes zones du pays.
« Sur le plan sécuritaire, aucune amélioration n’a été enregistrée. Au contraire, le pays s’enfonce chaque jour davantage dans le chaos et la terreur », a dénoncé Dr Claude Joseph.
L’ancien Premier ministre n’a pas épargné la diplomatie haïtienne, qu’il a qualifiée de « sinécure alimentée par les neuf conseillers présidentiels » — une diplomatie de jouisseurs, de représentation oisive, de clientélisme outrancier, totalement déconnectée des véritables urgences nationales.
« Ce n’est plus une diplomatie de combat, c’est une diplomatie d’apparat et de petits arrangements ! », a-t-il tonné avec véhémence.
Face à ce tableau de débâcle, Dr Claude Joseph ne s’est pas contenté de dresser un constat : il a lancé un appel solennel à la mobilisation populaire pour renverser l’équipe au pouvoir.
« Trop, c’est trop ! Haïti n’a plus de temps à perdre. La souveraineté du peuple doit primer sur les intérêts d’une minorité accrochée à ses privilèges », a-t-il déclaré avec une fermeté sans équivoque.
Pour Dr Claude Joseph, le temps des compromis mous est révolu : seule une mobilisation nationale forte, enracinée dans la colère légitime du peuple haïtien, pourra extirper le pays de l’abîme où l’a précipité le CPT.
Rédaction : Zantray News
