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Ce lundi, le président élu des États-Unis, Donald Trump, a choqué l’opinion publique en évoquant la possibilité de faire du Canada le 51e État américain. Selon Trump, cette annexion offrirait des avantages notables tant sur le plan économique que sécuritaire.
“Beaucoup de Canadiens aimeraient être le 51e État”, a déclaré Trump, ajoutant que les États-Unis ne pouvaient plus se permettre les déficits commerciaux massifs et les subventions dont le Canada dépend pour sa survie économique. “Justin Trudeau était au courant et a démissionné”, a-t-il lancé, suggérant que le départ du Premier ministre canadien était lié à cette proposition.
L’argument de Trump repose sur la suppression des barrières douanières entre les deux nations et une sécurité accrue face aux menaces extérieures. “Sans droits de douane, avec des impôts réduits, le Canada bénéficierait d’une sécurité totale contre les navires russes et chinois présents près de ses côtes. Ensemble, nous serions une grande nation !”, a-t-il ajouté, mettant en avant l’idée d’une coopération renforcée.
Réactions mitigées
La proposition a rapidement suscité des réactions contrastées au Canada. De nombreux Canadiens ont exprimé leur attachement à la souveraineté nationale, rejetant cette idée jugée irréaliste et provocatrice. L’opinion publique canadienne semble largement opposée à toute forme d’annexion, y voyant une atteinte à son indépendance.
Selon des sources proches du dossier, cette idée aurait été évoquée pour la première fois lors d’un dîner privé entre Donald Trump et Justin Trudeau à Mar-a-Lago, en Floride, le 29 novembre dernier. Toutefois, cette proposition ne semble pas avoir été un sujet sérieux de discussion, mais plutôt une provocation de la part du futur président américain.
Le départ de Justin Trudeau
La sortie de Trump intervient alors que Justin Trudeau a annoncé ce lundi qu’il quitterait ses fonctions de Premier ministre après plus de neuf années à la tête du gouvernement canadien. Il a également révélé son intention de quitter la direction du Parti libéral, dans un contexte déjà marqué par des tensions politiques internes au pays. Cette annonce surprenante soulève des interrogations sur les raisons sous-jacentes de cette démission et alimente les spéculations concernant les relations entre les deux nations.
La proposition de Trump semble davantage être une provocation qu’un véritable projet politique, mais elle ravive les discussions sur l’avenir des relations canado-américaines. Reste à savoir si cet épisode marquera un tournant dans les échanges bilatéraux ou si la situation retombera rapidement dans l’indifférence.
Rédaction Zantray News
