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Après une révocation marquante, Dominique Dupuy semble déterminée à se repositionner rapidement dans le paysage politique. Selon diverses sources, elle chercherait à faire nommer son ancien chef de cabinet, Ricarson Dorcé, ou son époux, Jean-Cyril Pressoir, au poste de Ministre de la Culture. Cette tentative a provoqué une vive polémique au sein des milieux politiques et culturels du pays, perçue par certains comme une manœuvre audacieuse, voire un signe de mépris pour les codes de la décence politique.
Des accusations circulent également à l’égard d’un membre du CPT, qui aurait reçu une somme conséquente pour appuyer cette nomination. Toutefois, celui-ci préfèrerait soutenir une autre candidate controversée, Esthère Antoine, dont la réputation suscite elle-même de nombreux débats.
Pour de nombreux observateurs, la démarche de Dupuy relève d’une stratégie calculée. En dépit de sa révocation, elle affiche une ambition sans limites, soulevant des critiques sur son manque de recul face à sa chute politique. Le choix de promouvoir Dorcé ou Pressoir est perçu par certains comme une tentative de maintenir son influence, malgré les remous de son propre passé.
Ricarson Dorcé, quant à lui, est une figure divisante. Son indiscrétion, largement commentée, lui a valu une réputation de danger potentiel, notamment en raison de ses initiatives souvent perçues comme déstabilisatrices. Sa possible nomination au ministère de la Culture est donc vue comme un pari risqué pour un secteur en quête de stabilité et de cohésion.
Les critiques s’interrogent également sur la capacité de certains responsables politiques à reconnaître leurs erreurs et à se retirer avec dignité. « La honte n’existe pas pour ces gens ? », déplore un membre influent du Comité pour la Transparence (CPT), exprimant un sentiment partagé dans divers milieux. Derrière les ambitions affichées par Dominique Dupuy et sa volonté de propulser Dorcé ou son époux se cache une question plus vaste : jusqu’où peut aller la quête de pouvoir personnel ou sentimental, et à quel moment doit-elle céder la place à l’intérêt public ?
Les prochains jours seront déterminants pour évaluer l’issue de cette controverse et jauger si la stratégie de Dupuy résistera aux résistances du conseil présidentiel de transition et à la pression publique. Une chose est certaine : le débat autour de sa gestion passée, tant à l’UNESCO qu’au ministère des Affaires étrangères, ne fait que commencer.
Rédaction : Zantray News
