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Ce mois de décembre, la Primature et le Palais national d’Haïti bénéficient de fonds publics considérables : plus de 100 millions de gourdes sont allouées à la Primature pour des projets liés à l'”intelligence”, tandis que 75 millions de gourdes sont affectées au Palais national. Par ailleurs, un milliard de gourdes a été prévu pour les célébrations des fêtes de fin d’année. Pourtant, ces sommes colossales ne semblent pas répondre aux besoins urgents de la population.
Malgré ces dépenses, les villes haïtiennes restent insalubres, avec une gestion inefficace des déchets et des infrastructures publiques en déliquescence. Les hôpitaux sont constamment à court de matériel médical, mettant en péril la vie des citoyens qui nécessitent des soins urgents. De plus, les policiers, essentiels à la sécurité publique, sont laissés sans ressources et souvent abandonnés à eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.
Ces dépenses considérables soulèvent de nombreuses questions. À quoi servent réellement ces fonds ? Pourquoi une telle priorité donnée à des événements festifs et à des dépenses jugées non essentielles, alors que les conditions de vie des Haïtiens se détériorent chaque jour davantage ?
Face à cette situation, il devient impératif de demander des comptes aux autorités. Il est temps de rediriger les fonds publics vers les besoins fondamentaux du peuple : la santé, la sécurité, l’assainissement et l’éducation. Les Haïtiens attendent des actions concrètes, et non des festivités de fin d’année financées au détriment de leur bien-être quotidien.
Le moment est venu de revoir les priorités et de garantir que l’argent public soit utilisé pour améliorer la vie des citoyens, et non pour nourrir des dépenses injustifiées. Il est grand temps d’agir.
Rédaction Zantray News
