Le lundi 17 novembre s’est ouvert sur une ville ralentie, notamment dans les communes de Delmas et de Tabarre. Un climat d’incertitude a poussé les écoles à garder leurs portes fermées dès les premières heures de la journée.
Très peu d’activités commerciales ont été observées sur les axes habituels. Les vendeurs du secteur informel ont presque disparu, et les véhicules de transport attendaient des passagers qui se faisaient rares, malgré les menaces attribuées à la coalition « Viv Ansanm ».
Les policiers ont renforcé leur présence à plusieurs points stratégiques. Le commissaire principal Nacius Junior Lacombe a été aperçu en inspection dans plusieurs checkpoints installés à Delmas.
Aucune institution gouvernementale n’a émis de message pour apaiser les inquiétudes. Ni le Conseil présidentiel de transition ni la Primature n’ont communiqué de directives ni annoncé de plan pour encadrer la reprise des activités.
Les banques, les transports et les écoles ont fonctionné au minimum, en raison de la situation sécuritaire. Cette paralysie s’ajoute à une structure étatique composée de neuf conseillers présidentiels, d’un Premier ministre et de dix-huit ministres, sans qu’aucune réponse opérationnelle n’ait été annoncée.
Rédaction: Zantray News Haïti