CPT : Corruption, Peur, Trahison — 365 jours de pillage et de honte nationale

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Port-au-Prince, 25 avril 2025 — Un an après son installation, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’enlise dans une débâcle nationale historique. Selon un rapport accablant du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), loin de redresser le pays, le CPT a plongé Haïti encore plus profondément dans la crise politique, sécuritaire, économique et sociale.

Promesses trahies, État en faillite

Investi en avril 2024 avec la promesse de rétablir la sécurité, d’organiser des élections et de lancer des réformes constitutionnelles, le CPT a échoué sur tous les fronts. Aucun engagement n’a été respecté. Pire encore, l’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG), censé garantir la transparence, n’a jamais vu le jour, laissant le CPT et ses gouvernements successifs piller impunément les caisses publiques.

Opacité financière et gabegie d’État

Le rapport du RNDDH révèle des pratiques financières scandaleuses : chaque conseiller présidentiel coûte en moyenne 10 millions de gourdes par mois au Trésor public, soit plus d’un milliard de gourdes par an. Salaires exorbitants, frais de fonctionnement extravagants, cartes bancaires illimitées, fêtes patronales somptueuses… Pendant que le peuple haïtien meurt de faim, les dignitaires de la transition se partagent sans vergogne les ressources publiques.

Sécurité : Haïti livré aux gangs

Sous la gouvernance du CPT, le chaos sécuritaire s’est aggravé. Depuis avril 2024, 13 massacres et attaques armées ont été recensés, faisant des milliers de morts, de disparus et de déplacés. Aujourd’hui, plus d’un million d’Haïtiens vivent loin de leurs maisons, soumis à la terreur des gangs qui contrôlent sans opposition de larges pans du territoire national.

Justice en ruine, liberté assassinée

Aucune avancée judiciaire significative n’a été obtenue. La majorité des plaintes pour massacres restent sans suite. Quant à la presse libre — pilier fondamental de toute démocratie — elle est gravement menacée : des médias ont été incendiés, des journalistes agressés, emprisonnés ou tués, dans un climat d’impunité glaçante.

Diplomatie de façade, voyages inutiles

Pendant que le pays s’effondre, les membres du CPT multiplient les voyages internationaux somptuaires, sans aucun bénéfice concret pour Haïti. Cette diplomatie de parade, coûteuse et inefficace, illustre l’abîme entre les préoccupations du pouvoir et la détresse du peuple.

RNDDH : Appel à la rupture nationale

Dans ses conclusions, le RNDDH dénonce une corruption systémique, une impunité généralisée et une inefficacité criante au sommet de l’État. L’organisation exige :

La fin immédiate de cette gouvernance mafieuse,

Une profonde refondation des institutions,

L’adoption urgente d’un véritable plan de sécurité nationale pour sauver Haïti de l’effondrement total.

Après un an de gouvernance chaotique, le constat est implacable : le CPT est devenu le symbole de la trahison nationale.

Corruption généralisée, pillage des ressources publiques, livraison du pays aux gangs, anéantissement de l’État de droit, massacre de la démocratie — telle est la véritable signature du Conseil Présidentiel de Transition.

Haïti n’est pas en crise : Haïti est en guerre contre ses propres dirigeants.

Et cette guerre est celle de la survie du peuple contre l’effondrement programmé de la nation.

Le CPT doit partir. Sans conditions. Sans délais.

La dignité, la sécurité, l’avenir de toute une génération sont en jeu.

Il est temps que le peuple haïtien, dans un sursaut historique, balaye les fossoyeurs de la patrie pour reconstruire enfin un État de droit, juste et souverain.

Haïti mérite mieux que l’humiliation. Haïti mérite la renaissance.

Rédaction : Zantray News

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