Coup de tonnerre ! Les États-Unis annoncent des sanctions contre les trois conseillers inculpés : Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles.

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Dans un contexte de crise politique et de montée des violences en Haïti, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a réitéré le soutien des États-Unis au peuple haïtien tout en se montrant ferme face à la corruption qui mine les efforts de stabilisation du pays. Dans des correspondances envoyées aux principaux acteurs politiques haïtiens, dont Claude Joseph, André Michel, Maryse Narcisse, et Jerry Tardieu, Antony Blinken a rappelé l’engagement des États-Unis à soutenir Haïti dans sa quête de sécurité, de stabilité et de prospérité économique .

Blinken a particulièrement mis en avant l’importance d’une coopération entre les dirigeants haïtiens pour assurer une transition politique durable et efficace. Il a souligné que Washington ne resterait pas inactif face aux actes qui compromettent la stabilité du pays et a laissé entendre que des sanctions pourraient être envisagées contre ceux qui s’opposent aux efforts de pacification, en particulier les trois conseillers membres du Conseil présidentiel de transition. (CPT) impliqués dans un scandale de corruption. Cette initiative américaine répond aux appels de la population haïtienne pour des mesures fermes et transparentes face aux scandales de corruption et aux individus qui soutiennent les gangs armés, notamment ceux ayant un rôle dans le détournement de fonds à la Banque Nationale de Crédit (BNC).

Appel à une coopération politique pour la stabilité

Dans sa lettre, Blinken a insisté sur la nécessité pour les acteurs politiques de mettre de côté leurs divergences et de travailler dans l’intérêt national. « Les États-Unis restent déterminés à accompagner le peuple haïtien dans sa quête de stabilité et de progrès. Nous comptons sur vous, dirigeants politiques haïtiens, pour œuvrer à un avenir meilleur pour tous les Haïtiens », at-il écrit. Cet appel s’inscrit dans la continuité de ses déclarations lors de sa visite en Haïti, le 5 septembre dernier, au cours de laquelle il avait déjà évoqué l’importance de maintenir un environnement politique constructif.

Selon des sources fiables, Blinken aurait recommandé aux parties prenantes de l’accord du 3 avril 2024 d’écarter les conseillers inculpés pour que le CPT puisse fonctionner dans un cadre transparent et crédible. Pour les États-Unis, la présence de ces conseillers inculpés compromet l’avancement de la transition politique en Haïti et, par extension, tout soutien financier et logistique international destiné à soutenir le pays.

Une position ferme face à la corruption et aux gangs

Le message de Blinken est clair : les États-Unis n’hésiteront pas à prendre des mesures concrètes, y compris des sanctions, contre ceux qui entravent les efforts de stabilisation et de développement en Haïti. À cet égard, le secrétaire d’État a réaffirmé l’engagement américain à soutenir la justice haïtienne dans la lutte contre la corruption, tout en appelant les responsables politiques locaux à permettre une justice indépendante.

Cette prise de position américaine survient alors qu’Haïti continue de faire face à une situation économique et sécuritaire critique, accentuée par des gangs armés qui occupent plusieurs quartiers de la capitale et paralysent le pays. Antony Blinken a ainsi exhorté les dirigeants haïtiens à agir avec intégrité et à travailler ensemble pour un avenir plus et prospère pour tous les citoyens haïtiens.

Rédaction Zantray News

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