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Dans un développement préoccupant au Sénat de la République, une affaire de corruption pourrait bien secouer les institutions politiques du pays. M. Graduel Francisque, récemment nommé Président de la commission chargée des suivis administratifs du Sénat, se retrouve sous les projecteurs après avoir pris une décision unilatérale qui interroge.
En effet, M. Francisque a adressé une correspondance officielle au Ministre des Finances dans laquelle il demande le paiement d’une somme de 120 millions de gourdes à des fournisseurs dont les identités semblent floues. Ces derniers seraient, selon certaines sources, des « fournisseurs fantômes ». Ce paiement, s’il venait à être effectué, serait un véritable coup de massue pour les finances publiques.
Ce qui alerte particulièrement, c’est que, selon l’arrêté présidentiel qui a validé la nomination des commissaires, il est clairement stipulé que deux signatures sont requises pour valider toute réquisition financière au Sénat. Or, M. Francisque semble avoir agi seul, en contradiction flagrante avec cette procédure.
Cette situation soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des finances publiques et le respect des procédures internes. Les observateurs s’inquiètent d’éventuelles pratiques de corruption et de favoritisme, et appellent à une enquête approfondie pour éclaircir cette affaire et en déterminer les responsables.
Le Ministre des Finances, quant à lui, n’a pas encore réagi publiquement à cette demande, mais la pression monte pour qu’il s’explique sur cette étrange requête et sur les circonstances de son traitement. Le Sénat, de son côté, se retrouve face à une situation où la transparence et l’intégrité de ses processus internes sont mises à mal.
Les citoyens attendent des réponses claires, mais aussi des mesures concrètes pour mettre un terme à toute forme de corruption qui pourrait affecter les institutions publiques.
Rédaction Zantray News
