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Alors que les autorités avaient fixé le tarif officiel du trajet entre Port-au-Prince et Carrefour à 55 gourdes, la réalité sur le terrain est bien plus sombre. Les gangs armés, qui contrôlent plusieurs axes routiers, imposent des péages illégaux exorbitants, faisant exploser le coût du transport.
Sur la rue Nicolas, les chauffeurs doivent s’acquitter de 500 gourdes par passage. Au dos du cimetière de Port-au-Prince, c’est 250 gourdes qui leur sont extorquées. À la première avenue de Bolosse, le montant exigé est de 150 gourdes, tandis que les zones de Martissant et de Fontamara réclament chacune 500 gourdes supplémentaires jusqu’à Carrefour.
Cette extorsion systématique pèse lourdement sur les chauffeurs de transport en commun, déjà confrontés à des conditions de travail précaires. Nombre d’entre eux peinent désormais à subvenir à leurs besoins, malgré de longues heures de labeur quotidien. Le tarif initial triplé par ces pratiques illégales transforme chaque trajet en une lutte pour la survie économique.
Rédaction Zantray News