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Ce mardi, des manifestations violentes ont secoué la capitale congolaise, avec des attaques visant plusieurs ambassades étrangères. L’ambassade de France a été incendiée, tandis que celles des États-Unis et du Rwanda ont également été prises pour cible par des manifestants en colère. Selon la presse locale, ces attaques sont en grande partie liées à la perception d’un soutien occidental, notamment de la part des ambassades concernées, au gouvernement du Rwanda et aux rebelles du M23 basés à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Les manifestants dénoncent ce qu’ils considèrent comme un “soutien indéfectible” de ces pays étrangers envers le Rwanda et ses alliés dans la région, particulièrement le groupe rebelle M23, accusé de déstabiliser l’est du pays. Cette vague de violence témoigne d’une méfiance croissante et d’un ressentiment profond du peuple congolais envers certains pays occidentaux, jugés “responsables et insensibles” face aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels la RDC fait face depuis plusieurs années.
Ces événements marquent un nouveau chapitre de tensions diplomatiques entre la République Démocratique du Congo et certains de ses partenaires occidentaux, dans un contexte déjà fragile de violences armées et de crises humanitaires dans l’est du pays. La situation à Kinshasa reste tendue, et les autorités congolaises n’ont pas encore réagi officiellement à ces attaques.
Rédaction Zantray News