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Sous le thème « Les médias comme outils de plaidoyer et d’autonomisation pour les survivantes de violences basées sur le genre », l’UNESCO, en partenariat avec la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ), a lancé ce jeudi à l’hôtel Montana un atelier de deux jours visant à renforcer l’engagement des médias dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Cet atelier se veut un espace de réflexion et de partage d’expériences, où journalistes et survivantes de violences conjugales, sexuelles et psychologiques se sont réunies pour échanger sur l’importance de donner une voix aux victimes. À travers des discussions animées et des témoignages poignants, l’objectif est de transformer les médias en de véritables leviers de changement social et de sensibilisation.
Dans une ambiance empreinte d’émotion et de solidarité, les participantes ont réfléchi sur la manière dont les médias peuvent jouer un rôle crucial dans l’autonomisation des survivantes, en leur offrant une plateforme pour raconter leurs histoires et dénoncer les violences qu’elles ont subies. L’atelier met également en lumière l’importance d’une couverture médiatique respectueuse, qui contribue à la fois à briser les tabous et à changer les mentalités sur la violence basée sur le genre.
En mettant l’accent sur le plaidoyer et la responsabilisation des journalistes, l’initiative vise à renforcer la capacité des médias haïtiens à rendre compte des réalités des violences de genre tout en offrant des solutions pour soutenir les survivantes dans leur parcours de reconstruction.
L’UNESCO et la SOFEHJ se montrent ainsi déterminées à promouvoir un environnement médiatique inclusif, où les voix des femmes sont entendues, et où les médias deviennent des acteurs essentiels dans la lutte contre la violence et l’injustice.
Rédaction Zantray News
