|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Alfredo Antoine a été libéré ce vendredi 9 mai, lavé de toute accusation après plus d’un mois de détention arbitraire. Interpellé le 4 avril par la DCPJ à son domicile de Morne-Calvaire, il était accusé – sans la moindre preuve – de liens avec des gangs armés. L’avis de recherche le visant avait aussitôt été dénoncé par les juristes les plus sérieux du pays comme une mascarade légale. Après son audition en bonne et due forme par le Commissaire du Gouvernement, Me Frantz Monclair, la vérité a éclaté : aucun élément crédible ne justifiait cette arrestation.
Alfredo sort vainqueur de la méchanceté de Rameau. Il a tenu bon, gardé la tête haute, et fait face à l’acharnement avec dignité. Son seul « crime » : avoir dénoncé, sous la présidence de Jovenel Moïse, les corrompus tapis dans les circuits opaques du courant électrique et les réseaux mafieux de l’État. Et pour cela, ils ont lancé Rameau à ses trousses comme un chien de garde sans flair, utilisé pour détruire un jeune intellectuel qui a choisi de ne pas vendre sa dignité.
Mais le coup a raté. Normil Rameau, deux fois Directeur Général de la PNH, deux fois incapable de rétablir la sécurité, vient encore d’échouer. Pire encore : il tente de salir la réputation d’un homme pour masquer sa propre incompétence. À la fin, c’est lui qui en sort bredouille, humilié, réduit à l’image d’un cynique sans vision, sans cap, sans projet pour protéger le peuple haïtien.
Savoir lire et écrire en Haïti est devenu un crime aux yeux des oligarques corrompus et des esclaves des oligopoles. Quand tu refuses de courber l’échine, ils tentent de t’abattre. Mais cette fois, ils ont échoué. Alfredo Antoine reste debout. Et Rameau, lui, s’effondre dans le silence assourdissant de son inutilité.
À force de se prendre pour un stratège, il est devenu un figurant. Et pendant qu’il règle ses comptes, le pays, lui, continue de payer la facture… en vies humaines.
Rédaction : Zantray News
