Lors de la Conférence mondiale sur le climat à Belém, Haïti a rejoint les nations insulaires plaidant pour une action rapide contre le réchauffement climatique. Le pays a rappelé que sa survie dépend du respect de la limite de 1,5 degré.
Haïti a pris part aux discussions menées par l’Alliance des petits États insulaires, une coalition qui défend les droits environnementaux des pays menacés par la montée du niveau de la mer, dont Haïti.
Les interventions à la COP30 ont mis en évidence la vulnérabilité d’Haïti face aux tempêtes récurrentes. Les participants ont souligné que les zones agricoles haïtiennes figurent parmi les plus touchées par la sécheresse et les inondations.
Le rapport de l’Indice mondial des risques climatiques cite Haïti comme l’un des territoires les plus exposés de la planète. L’étude classe également la République dominicaine et le Myanmar dans la même catégorie de forte vulnérabilité.
Haïti a soutenu la demande d’un mécanisme financier destiné à compenser les pertes causées par les catastrophes naturelles. Les experts ont indiqué que la reconstruction du pays nécessite des ressources urgentes et durables.
La situation d’Haïti a été évoquée lors des échanges sur la résilience des îles caribéennes. Les délégués ont convenu que la sécurité alimentaire et les infrastructures du pays sont directement menacées.
Des incidents ont été signalés à l’extérieur de la zone de conférence où la délégation haïtienne participait aux débats. Les autorités brésiliennes ont assuré que les discussions se sont poursuivies normalement.
À la clôture de la COP30, les représentants ont reconnu la priorité des besoins d’Haïti. L’engagement renouvelé des Nations Unies vise à appuyer les politiques d’adaptation du pays face à la crise climatique mondiale.
Rédaction: Zantray News Haïti