Attaque sanglante à l’Hôpital Général de Port-au-Prince : Un journaliste tué, plusieurs blessés, la réouverture de l’HUEH compromise

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Ce mardi 24 décembre, une attaque armée perpétrée par des bandits a défiguré la tentative de réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH). L’incident, survenu aux abords de l’Hôpital Général, a fait plusieurs victimes parmi les journalistes présents pour couvrir cet événement. Selon les informations recueillies, au moins un journaliste a été tué et six autres blessés, dont certains par balles à des zones vitales telles que la bouche et le ventre. D’autres journalistes ont été pris en otage à l’intérieur même du centre hospitalier.

Les témoins sur place rapportent qu’au moins une trentaine de bandits ont semé la terreur autour de l’hôpital, perturbant gravement la tentative de réouverture d’une institution sanitaire essentielle dans le pays. Malgré la gravité de l’attaque, aucune ambulance n’a pu se rendre sur les lieux avant 13h, empêchant le transport des blessés vers des établissements hospitaliers.

Cet incident tragique souligne non seulement l’insécurité grandissante dans le centre-ville de Port-au-Prince, mais met également en lumière l’inefficacité des forces de l’ordre à sécuriser une zone qui aurait dû être protégée, surtout en présence de journalistes et en vue de la réouverture d’un hôpital clé. De nombreux observateurs s’interrogent sur l’ampleur de cette défaillance sécuritaire et se demandent comment des bandits ont pu pénétrer une zone censée être sous haute surveillance.

Les autorités, qui n’étaient toujours pas arrivées sur place au moment des faits, ont rebroussé chemin après avoir appris que des gangs armés faisaient la loi dans le secteur. Ce drame, qui frappe durement la presse haïtienne, met en lumière l’impuissance du gouvernement face aux gangs, qui continuent d’opérer en toute liberté à travers une grande partie du pays.

Cette tragédie survient alors que le ministre de la Santé avait promis la réouverture de l’HUEH avant la fin de l’année, soulignant une fois de plus l’incapacité de l’État à restaurer l’ordre et la sécurité dans un contexte de violence généralisée. L’attaque remet également en question la capacité du gouvernement à garantir la sécurité de ses citoyens, de ses journalistes, et de ses institutions vitales dans un climat d’instabilité profonde.

Rédaction Zantray News

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