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Dans un tweet cinglant, Michèle B. Duvalier a livré une critique acerbe du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), qu’elle qualifie de “cancer en stade terminal pour notre pays”. Loin d’être une simple critique, ses propos traduisent une exaspération partagée par une population fatiguée des échecs répétés et des promesses sans lendemain.
Michèle B. Duvalier, reconnue comme l’une des Premières Dames haïtiennes les plus instruites et éduquées, a marqué l’histoire politique du pays. Son élégance, son goût pour les belles choses, et sa manière d’agir avec tact et maîtrise, combinés à sa beauté, ont offert un modèle inspirant pour de nombreuses jeunes femmes. Elle a su incarner une indépendance respectueuse, et son comportement à la hauteur du rôle a rendu les Haïtiens fiers. En respectant ce qu’on appelle “la dignité du poste de Première Dame”, elle a laissé une empreinte durable dans la mémoire collective haïtienne.
Tous les matins, par la fenêtre de sa chambre, Madame B. Duvalier observe Haïti sous les feux dévastateurs des traîtres, des dirigeants corrompus et sans vision Elle regarde avec les yeux du cœur un pays qui part en fumée, mais au lieu de mourir étouffée par le désespoir, elle parle pour faire entendre la raison aux dévastateurs, aux assassins d’Haïti.
Cette grande Dame porte Haïti dans son cœur et dans ses entrailles. Elle n’éprouve aucune haine, mais nourrit un désir ardent de voir le changement dans le pays avant son départ pour l’au-delà. Madame B. Duvalier parle toujours en des termes clairs pour montrer combien Haïti est ancrée dans son âme. Elle fait souvent référence dans ses textes à “Haïti chérie”, une expression empreinte de tendresse et de douleur, qui traduit son profond attachement à Haiti, son pays.
Cependant, dans ce tweet, elle critique sévèrement une classe politique incapable de répondre aux défis du moment. Pour elle, les membres du CPT ne sont rien de plus que des “morts-vivants”, incapables de répondre à la crise profonde qui gangrène Haïti. “Des métastases s’étendent à leurs partis politiques respectifs”, lance-t-elle, soulignant l’inextricable réseau de complicités qui relie ces soi-disant dirigeants à des intérêts personnels et partisans.
Une institution sans âme, sans vision, sans résultats
Michèle B. Duvalier ne cache pas son mépris envers une institution qu’elle décrit comme une farce tragique. Le CPT, censé représenter une solution à la crise, est, selon elle, un corps gangrené par la corruption et l’incompétence. Les accusations sont lourdes : les membres du CPT brasseraient simplement de l’air, confinés dans une bulle géographique qui se limite à Pétion-Ville et Musseau, des zones encore à l’abri de l’anarchie totale imposée par les gangs. Pendant ce temps, la population sombre dans une misère effarante, abandonnée par une classe politique qui ignore délibérément sa détresse. Aucun bilan, aucun progrès, aucune vision : tel est le résumé accablant de cette transition stérile.
La Caricom sous le feu des critiques
Mme Duvalier ne s’arrête pas là. Elle interpelle directement les “patrons” du CPT, en particulier la Caricom, qu’elle accuse d’être complice de cet échec retentissant. Pour elle, il est temps que ces acteurs internationaux admettent leur responsabilité dans une “transition de merde qui ne mènera nulle part, qu’à la catastrophe”. Ses mots sont crus, mais ils reflètent l’urgence de la situation et l’exaspération grandissante face à une communauté internationale qui semble plus intéressée par la gestion superficielle de la crise que par des solutions concrètes et durables.
Une transition vers le désastre
Le tweet de Michèle B. Duvalier est plus qu’une simple dénonciation : c’est un réquisitoire contre un système pourri jusqu’à la moelle. Les membres du CPT, qu’elle qualifie de “morts-vivants”, ne semblent animés par aucune ambition autre que celle de préserver leur propre survie politique. Les “belles promesses” ne sont que des écrans de fumée destinés à masquer leur incompétence et leur indifférence face à l’effondrement total du pays.
Alors que l’insécurité atteint des sommets inégalés et que la misère étouffe chaque jour un peu plus la population, ces dirigeants continuent de surfer sur l’inaction, protégés par les murs de leurs quartiers sécurisés. Loin des réalités de la majorité des Haïtiens, ils se montrent incapables d’agir face à l’expansion des gangs, qui dictent désormais les limites de leurs déplacements.
Le temps presse pour sauver Haïti
Michèle B. Duvalier résume son sentiment en une phrase désespérée : “Pauvre pays.” Ce constat, bien qu’amèrement lapidaire, reflète la réalité d’un État au bord de l’effondrement complet. Il est clair que le CPT, dans sa forme actuelle, ne représente qu’un frein supplémentaire à tout espoir de redressement. Chaque jour qui passe sous sa gouvernance chaotique rapproche un peu plus Haïti de l’abîme.
Il est temps, comme le souligne Michèle B. Duvalier, que la Caricom et les autres acteurs internationaux responsables de cette imposture reconnaissent leur échec. Il ne s’agit plus de simples ajustements ou de discours diplomatiques : la situation exige une action radicale et immédiate. Haïti ne peut plus se permettre d’être otage d’une transition sans âme, sans éthique et sans espoir.
Une catastrophe annoncée
Haïti n’a plus le luxe de l’attente ni de l’indécision. Le tweet de Michèle B. Duvalier, aussi sévère soit-il, doit être perçu comme un cri d’alarme. Si rien n’est fait pour écarter ces “morts-vivants” du pouvoir et briser le cycle infernal de la corruption, alors la catastrophe qu’elle dénonce ne sera plus une hypothèse : elle deviendra inévitable. Et cette fois, l’histoire jugera sévèrement non seulement les acteurs de cette débâcle, mais aussi ceux qui ont choisi de détourner le regard.
Rédaction: Zantray News