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Du 9 au 13 décembre 2024, un groupe de femmes journalistes, artistes et artisanes haïtiennes a trouvé un refuge inattendu dans un atelier psychosocial organisé par l’UNESCO en partenariat avec l’Association Haïtienne de Psychologie (AHPSY) et la Solidarité des Femmes Journalistes (SOFEHJ). Ce moment de répit a offert à ces femmes un espace précieux pour se ressourcer et se reconstruire, dans un contexte marqué par la violence et l’incertitude qui frappe le pays.
Pendant cinq jours, loin du bruit des armes et des préoccupations quotidiennes, elles ont pu retrouver une forme de sérénité et de paix intérieure. À travers des exercices de gestion du stress, de respiration consciente et de partage, chacune a pu libérer son esprit des poids invisibles portés par des années de tensions et de souffrances.
Parmi les participantes, Marie Chrisnette a évoqué sa lutte contre la peur, une peur qui paralysait son quotidien avant qu’elle ne trouve un chemin vers la paix intérieure. « J’étais perdue, mais aujourd’hui je me sens apaisée, prête à avancer », confie-t-elle, son visage marqué par une lueur de renouveau. Kettia, une autre participante, a perdu beaucoup dans le chaos ambiant, mais a trouvé dans cet atelier des outils pour offrir à ses enfants un peu de sérénité, malgré tout.
Pour Amatcia, qui pratique désormais la respiration consciente, cet atelier a été l’occasion d’une véritable transformation. « Ces gestes simples m’ont permis de retrouver la force en moi-même », explique-t-elle, sourire aux lèvres. Ces moments de partage et de guérison collective ont permis à ces femmes de se reconnecter non seulement à elles-mêmes, mais aussi aux autres. Un lien invisible, mais puissant, les unit désormais dans leur quête de renouveau.
Soutenus par le Fonds Mondial pour la Défense des Médias et le Département d’État des États-Unis, ces ateliers ont permis de tisser des liens solides entre ces femmes et de leur offrir des ressources essentielles pour se relever. À la fin de la semaine, elles sont reparties non seulement avec des outils pour gérer le stress, mais aussi avec la conviction qu’elles n’avaient pas perdu tout espoir. Leurs corps, jadis tendus par la peur, étaient désormais apaisés. Leurs esprits, autrefois noyés dans l’angoisse, respiraient enfin.
Dans un pays où l’avenir semble souvent incertain, ces femmes ne sont plus seulement des survivantes. Elles sont porteuses d’un espoir tangible, prêtes à reprendre leur place dans le monde, à continuer de créer et à transmettre ce qu’elles ont appris : après la tempête, il y a toujours un chemin vers la lumière.
Rédaction Zantray News