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La capitale haïtienne traverse une nouvelle journée de violence, marquée par des affrontements intenses à Poste-Marchand, à moins de deux kilomètres du Palais National. Des tirs nourris continuent d’ébranler le centre-ville, tandis que des maisons ont été incendiées, exacerbant la tension déjà palpable dans la zone. Plusieurs personnes ont été blessées par balles dans les affrontements.
La coalition « Viv Ansanm », un groupe aux multiples ramifications politiques et sociales, est accusée d’être à l’origine de ces violences. Selon des témoins, les membres de cette coalition seraient responsables des tirs et des incendies qui ont ravagé plusieurs habitations dans le quartier. La situation, qui semble se détériorer à mesure que la journée avance, met en lumière l’ampleur de la crise sécuritaire qui frappe la capitale.
Cette escalade de la violence soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité des habitants de Port-au-Prince, déjà confrontés à une situation précaire marquée par l’omniprésence des gangs armés. Les autorités haïtiennes peinent à contenir les vagues de violences, qui semblent s’intensifier à mesure que les tensions sociales et politiques augmentent.
La communauté internationale, quant à elle, suit de près les développements à Port-au-Prince, où la population subit de plein fouet les conséquences de l’instabilité chronique du pays.
Rédaction Zantray News
