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Ce week-end, la violence armée a fait rage dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, entraînant le déplacement de plus de 5 000 personnes. Ces attaques, menées par des groupes armés, ont plongé de nombreuses familles dans l’incertitude, contraignant des milliers de civils à fuir leurs foyers pour échapper aux violences.
Face à cette situation, de nouveaux sites de déplacement ont été ouverts pour accueillir les victimes, mais d’autres ont dû être abandonnés en raison de l’intensification des conflits entre gangs. Cette dynamique a considérablement compliqué les efforts humanitaires et exacerbé la crise humanitaire déjà présente dans la capitale haïtienne.
Les autorités et les organisations humanitaires restent sur le qui-vive, alors que la population continue de subir les conséquences dramatiques de ces violences incessantes. Le rapport de suivi des déplacements de l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) indique que les conditions sur le terrain restent extrêmement précaires, avec des milliers de personnes cherchant désespérément un refuge.
Les autorités locales et les acteurs humanitaires se battent pour répondre à l’urgence de la situation, mais la violence des gangs continue de mettre à mal leurs efforts pour apporter une aide adéquate aux déplacés.
Rédaction Zantray News
