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L’Organisation du peuple en lutte (OPL) tire la sonnette d’alarme face à l’escalade de la violence des gangs qui sévit actuellement dans le pays. Dans une note publiée récemment, le coordonnateur de l’OPL, Ketel Jean-Philippe, dénonce fermement le laxisme des autorités face à cette menace grandissante. Il invite le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, ainsi que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), à prendre des mesures immédiates pour protéger la population, victime d’une véritable guerre urbaine orchestrée par les bandits.
Ketel Jean-Philippe n’a pas manqué de souligner que, malgré les discours du nouveau Premier ministre, aucune avancée significative n’a été constatée après six mois de gouvernance. Il fait une comparaison directe avec les échecs de l’ex-Premier ministre Garry Conille, dont les promesses de changement n’ont pas été suivies d’actions concrètes. L’OPL exige désormais que le gouvernement de transition définisse clairement une feuille de route pour rétablir l’autorité de l’État, rétablir la sécurité et organiser des élections libres et transparentes.
Cette prise de position intervient alors que le pays continue de souffrir sous la pression des groupes armés, et l’OPL appelle les autorités à agir de manière décisive pour éviter un effondrement total de l’État.
Rédaction Zantray News
