Getting your Trinity Audio player ready...
|
La ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, déjà désavouée par le Conseil présidentiel de transition (CPT) pour sa mauvaise gestion, est de nouveau sous le feu des critiques. En dépit des appels à un remaniement, elle continue de placer ses proches collaborateurs dans des ambassades et missions diplomatiques à travers le monde.
D’après les informations confirmées par le chef de cabinet, Ricarson Dorce, plus de trente-six nominations sont actuellement en cours au sein du ministère. Parmi les noms qui circulent, on trouve des figures controversées. Par exemple, le journaliste Juno Jean Baptiste est nommé ministre conseiller à l’Ambassade d’Haïti à Ottawa, tandis que Panel Lindor déjà indexé dans le détournement des frais de passeports hérité d’un poste similaire à Bruxelles. Richenel Ostimé rejoint l’Organisation des États Américains (OEA) en tant que ministre conseiller, et Djovany Michel, connu pour ses prises de positions diffamatoires, obtient un contrat à l’Ambassade d’Haïti à Paris.
Ce qui étonne dans ces nominations, ce n’est pas seulement la rapidité avec laquelle elles sont effectuées, mais aussi les critères choisis par Mme Dupuy. Ces affectations semblent davantage basées sur des considérations personnelles et politiques plutôt que sur l’expérience ou la compétence. En effet, la ministre se retrouve accusée de favoriser ses alliés et amis, au détriment des cadres issus de l’École diplomatique Jean Price Mars, qui attendent leur affectation depuis des années, certains avec plus de dix ans d’expérience. Un scandale de trop !
Plus troublant encore, certaines des personnes en liste sont des concubines et proches de journalistes et de figures de proue du Mouvement National pour la Transparence (MNT), dirigé par Pascal Adrien ,Jochemy Jean Baptiste …connus comme des « Dinosaures affamés » Cela soulève des questions sur l’intégrité des nominations et le favoritisme apparent dans la gestion des affaires étrangères.
Des sources au sein du ministère révèlent que ces nouveaux nommés seraient liés à une équipe de propagandistes, orchestrée par Ricarson Dorce et Cyril Pressoir, le concubin de la ministre. Leur rôle : discréditer le CPT, notamment son président Leslie Voltaire, et défendre aveuglement les actions de Mme Dupuy à travers des publications douteuses sous de faux noms.
Cette situation se déroule dans un contexte politique délicat. Avec l’absence de Parlement, le contrôle sur ces nominations semble inexistant, offrant à Mme Dupuy et son entourage une marge de manœuvre sans précédent. L’attribution de postes à des journalistes et à des proches sans réelle expérience diplomatique pose question. Loin de se limiter à une simple question de favoritisme, cette pratique soulève des inquiétudes quant à la capacité du ministère à répondre aux enjeux internationaux cruciaux auxquels Haïti fait face.
En conclusion, les nominations en cours orchestrées par Dominique Dupuy s’apparentent à une tentative de renforcer son influence sur les réseaux sociaux, malgré les critiques croissantes au MAE. Face à ce qui est perçue comme une gestion clientéliste et désordonnée, la demande de réforme et de remaniement au sein du gouvernement devient de plus en plus pressante.
Rédaction : Zantray News