Le Syndicat de la Police nationale d’Haïti (SPNH-17) a signalé la circulation de plusieurs messages vocaux attribués à des groupes armés. Ces enregistrements feraient état de policiers enlevés et utilisés comme levier de pression contre les autorités.
Selon le syndicat, les gangs exigeraient la libération de leurs partisans actuellement incarcérés. Ils réclameraient également la restitution d’armes saisies par la police lors d’opérations menées, notamment dans la zone de Kwadèboukè.
Le SPNH-17 indique que ces revendications s’accompagnent de menaces directes adressées à l’État haïtien. Cette situation met en évidence une stratégie de chantage impliquant des agents des forces de l’ordre.
Face à ces faits, le syndicat appelle les autorités à prendre des mesures immédiates. Il demande que tout soit mis en œuvre pour assurer la libération rapide des policiers concernés.
L’organisation syndicale estime que la multiplication de telles menaces traduit une escalade dans les méthodes utilisées par les gangs armés. Elle souligne que ces pratiques exposent davantage les policiers en service.
Le SPNH-17 insiste sur le caractère inacceptable de cette situation. Il affirme qu’aucun groupe criminel ne devrait être en mesure d’imposer ses conditions à l’État.
Dans sa communication, le syndicat appelle à une mobilisation générale des policiers. Il souligne également la nécessité d’une implication accrue des unités spécialisées, dont le CIMO.
Le SPNH-17 conclut en demandant aux autorités de doter la Police nationale des moyens nécessaires pour neutraliser les bases des gangs. Il rappelle que la protection des policiers et des citoyens dépend directement de ces décisions.
Rédaction: Zantray News Haïti