Le Premier ministre haïtien a choisi de parler de football et de téléviseurs, alors que le pays s’enfonce dans la peur. Le 18 décembre, il a promis un écran et un panneau solaire pour chaque section communale.
Cette annonce a été vécue comme une gifle par une population qui réclame la fin des violences. Le silence du chef du gouvernement sur la sécurité est interprété comme un acte de mépris.
Le ministre Antoine Rono Bien-Aimé, bras levés et sourire éclatant, a applaudi cette promesse comme un triomphe. Ce spectacle a choqué ceux qui enterrent leurs proches sous les balles.
Le Premier ministre a détaillé un plan logistique pour janvier, évoquant « l’inclusion » et « la fierté ». Mais il n’a pas dit un mot sur les déplacés, les écoles fermées ou les zones contrôlées par les gangs.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont amères. Le sentiment d’humiliation est profond et partagé.
À quelques semaines d’une échéance politique majeure, cette promesse est perçue comme une insulte. Le peuple attendait des actes de protection, il a reçu une farce.
Rédaction: Zantray News Haïti