Au moins 18 pays ont exprimé leur volonté de participer à une nouvelle force multinationale de sécurité destinée à lutter contre les gangs armés en Haïti. L’annonce a été faite le 12 décembre par le secrétaire général de l’Organisation des États américains, Albert Ramdin.
Cette future mission est appelée à remplacer la force multinationale actuellement déployée sous l’égide des Nations unies. Les premiers déploiements sont envisagés dès le début de l’année 2026.
Selon l’OEA, la force devrait compter environ 5 500 soldats, conformément à une feuille de route élaborée sous la direction des États-Unis. Près de 1 000 agents pourraient arriver dès janvier, si le calendrier est respecté.
La moitié des effectifs devrait être en place avant le 1er avril 2026. Cette date correspond également à la création annoncée d’un nouveau bureau des Nations unies chargé de l’appui logistique.
Ce bureau onusien devra fournir du carburant, des vivres, des infrastructures ainsi que des moyens aériens et maritimes à la force multinationale. Ces ressources sont prévues pour soutenir les opérations de sécurité sur le terrain.
Le Kenya a déjà renforcé son engagement en envoyant une centaine de policiers supplémentaires le 8 décembre. D’autres pays africains, ainsi que le Bangladesh, le Sri Lanka et plusieurs États d’Amérique latine, ont signalé leur intention de contribuer.
Contrairement à la mission précédente dirigée par le Kenya, cette nouvelle force disposera d’un mandat lui permettant de mener ses propres opérations. Elle ne se limitera donc pas à un rôle de soutien aux forces de sécurité haïtiennes.
Rédaction: Zantray News Haïti