L’OPS/OMS, appuyée par le Partenariat pour la Couverture Sanitaire Universelle de l’Union européenne, poursuit son accompagnement technique au Ministère de la Santé Publique. Cet appui est porté par la Direction de la Santé de la Famille, engagée dans des actions de réduction de la mortalité maternelle.
Dans ce cadre, la DSF a initié une série d’interventions dans quatre départements du Sud. Ces initiatives visent à structurer une réponse sanitaire plus efficace face aux décès maternels.
Un total de 55 prestataires de soins ont bénéficié d’une formation spécifique consacrée à la Surveillance des Décès Maternels et Riposte (SDMR). Cette session s’est accompagnée de la mise en place de sept comités opérationnels au sein d’établissements offrant des soins obstétricaux et néonatals d’urgence.
Ces formations ont permis de clarifier les mécanismes de survenue des décès et de promouvoir des pratiques fondées sur l’analyse des données. Elles visent également à améliorer la qualité continue des soins destinés aux femmes enceintes.
Par ailleurs, plusieurs revues de décès maternels ont été conduites dans la région du Grand Sud. Ces examens ont contribué à identifier les facteurs aggravants et à suggérer des mesures adaptées aux réalités locales.
Les comités départementaux SDMR ont été revitalisés afin d’assurer un meilleur suivi des recommandations formulées lors des analyses. Cette démarche facilite la coordination entre les structures sanitaires impliquées.
Un volet de formation mis en œuvre dans la Grande Anse a été cofinancé par l’UNFPA. Cette mobilisation commune illustre la complémentarité des interventions visant à renforcer les capacités du système de santé.
L’ensemble des activités menées vise à consolider la stratégie SDMR à l’échelle locale. L’objectif final est de contribuer à une diminution durable de la mortalité maternelle par une amélioration de la prise en charge et du système de référence.
Rédaction: Zantray News Haïti
