Claude Joseph a exprimé sa préoccupation sur les ondes de Radio Télé Ginen, après la publication du décret électoral approuvé lors d’un Conseil des ministres restreint. Il relève que trois membres du Conseil présidentiel n’étaient pas présents, alors même que les règles imposent une majorité qualifiée de cinq conseillers.
Il juge que cette absence rend le Conseil inapte à prendre des décisions majeures. D’après lui, les actes posés par quatre conseillers seulement ne peuvent être considérés comme valides.
L’ancien chef de gouvernement signale que la situation aurait dû susciter des réactions immédiates. Il rappelle que les conseillers absents étaient Fritz Alphonse Jean, Edgar Leblanc Fils et Leslie Voltaire, représentant Fanmi Lavalas.
Il affirme que l’adoption du décret relève d’une initiative unilatérale. Selon lui, cette démarche s’apparente à un passage en force qui modifie l’équilibre institutionnel prévu.
Claude Joseph souligne que la question électorale constitue une priorité pour son parti, EDE, et pour les signataires du consensus. Ils estiment que la transition représente un espace où certains groupes tirent profit de l’absence d’un calendrier électoral.
Il insiste sur l’importance d’organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques. Il précise que ces élections doivent se tenir dans des conditions sécuritaires permettant la participation de l’ensemble de la population.
Il rappelle que plusieurs partis ont rencontré le président du CEP afin de lui présenter des préoccupations essentielles. Ils souhaitent savoir comment les élections pourraient effectivement être réalisées dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.
Claude Joseph conclut que le décret électoral provient d’une procédure qui ne respecte pas les normes de majorité fixées. Il estime qu’un processus fondé sur un passage en force pourrait influencer la manière dont les résultats électoraux seront produits.
Rédaction: Zantray News Haïti