L’Accord Montana affirme, dans une note, que la crise entre le CPT, le gouvernement et la communauté internationale — ayant mené à la restriction de visa imposée à Fritz Jean pour ses liens présumés avec des gangs — découle directement de la trahison du pouvoir intérimaire. Selon cette structure, la violation de l’accord du 3 avril est à l’origine de l’impasse actuelle.
Les responsables de Montana soutiennent que Fritz Jean s’est éloigné de toutes les entités qui l’avaient porté au Conseil. Ils indiquent qu’il aurait privilégié un rapprochement avec certains partenaires internationaux.
Montana reproche ainsi au conseiller présidentiel d’avoir rompu les engagements initiaux conclus avec les forces politiques locales. Ils estiment que cette attitude a fragilisé les équilibres internes prévus par l’accord.
Dans leur note, les signataires soulignent que les acteurs étrangers favorisent régulièrement ceux qui s’écartent des principes nationaux. Ils rappellent toutefois que ces mêmes alliés les abandonnent souvent une fois leur objectif atteint.
Ils dénoncent, en conséquence, une ingérence étrangère persistante dans les affaires nationales. Pour eux, cette situation alimente la détérioration institutionnelle observée ces dernières semaines.
Le Bureau de Suivi de l’Accord (BSA) s’aligne sur cette position en demandant l’arrêt de telles pratiques. Il insiste sur la nécessité d’un recentrage sur les priorités strictement haïtiennes.
Le BSA estime également qu’il est indispensable que les acteurs nationaux se placent au-dessus des intérêts particuliers. Selon cette instance, seule une telle démarche peut atténuer la crise politique actuelle.
L’Accord Montana conclut finalement que le CPT et le gouvernement ont failli à leur mission. Il réclame leur départ afin de permettre une nouvelle orientation institutionnelle.
Rédaction: Zantray News Haïti