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Fritz Alphonse Jean dans le viseur de Washington : les sanctions américaines ébranlent un CPT déjà pourri par les scandales

Un nouveau séisme politique frappe Haïti. L’ancien gouverneur de la Banque centrale et membre du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, se retrouve au centre d’une affaire explosive après que l’Associated Press a révélé, ce mardi 25 novembre, qu’il figure parmi les responsables haïtiens visés par des sanctions américaines.

Washington, qui n’a pas encore dévoilé l’identité officielle du fonctionnaire sanctionné, évoque des accusations de soutien actif à des gangs armés opérant tant dans la capitale que dans des zones du Centre. Ces groupes sont dénoncés pour meurtres, extorsions, violences massives et contrôle territorial criminel.

Les États-Unis ont immédiatement appliqué une suspension de visas et imposé de sévères restrictions de déplacement. Une frappe diplomatique directe, qui s’inscrit dans une stratégie claire : mettre fin aux complicités politiques avec les organisations criminelles.

Mais ce nouveau dossier arrive alors que le CPT croule déjà sous les scandales.
Trois de ses membres — Smith Augustin, Emmanuel Bertilaire et Louis Gérard Gilles — sont inculpés par l’ULCC pour corruption, cités dans plusieurs affaires de détournement de fonds, irrégularités et scandales financiers ayant saigné les caisses de l’État ces derniers mois.
Un Conseil censé incarner la transition, mais qui accumule les accusations au point de perdre tout vernis moral.

Fritz Alphonse Jean, lui, rejette toutes les allégations et affirme, dans une déclaration à l’AP, que le Conseil présidentiel « s’engage à combattre la corruption ». Une formule qui sonne creux face au bilan catastrophique de l’institution, gangrenée par l’opacité, les soupçons et les manquements éthiques répétés.

Pendant ce temps, la communauté internationale presse Haïti d’organiser des élections. Mais la réalité est implacable : les gangs règnent, et les scandales qui frappent les dirigeants du CPT fragilisent tout espoir de processus électoral crédible.
Dans ce climat délétère, une question commence à s’imposer dans l’opinion publique :

À quand le tour des autres conseillers ?

Une interrogation lourde, qui traduit l’exaspération d’un peuple confronté à l’impunité chronique de ses dirigeants. Entre sanctions, inculpations et soupçons persistants, le CPT plonge Haïti encore plus profondément dans la crise.

Rédaction : Zantray News Haïti

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