Un rapport conjoint de la FAO et du PAM alerte sur la progression rapide de la famine dans plusieurs régions du monde. Seize zones sont concernées, dont Haïti, qui figure parmi les plus gravement touchées.
Les organisations internationales constatent que la fenêtre d’action pour éviter une catastrophe humanitaire se referme rapidement. Les principales causes sont la multiplication des conflits, la crise économique mondiale et les effets du changement climatique.
Les ressources financières restent insuffisantes pour répondre aux besoins des populations vulnérables. En octobre 2025, les deux institutions n’avaient reçu qu’un tiers du financement requis pour leurs opérations d’urgence.
Cette situation a entraîné la réduction de nombreuses aides alimentaires et la suspension de programmes scolaires et sanitaires. Des millions d’enfants, de réfugiés et de déplacés sont aujourd’hui privés de soutien vital.
Haïti traverse une période particulièrement difficile, marquée par la flambée des prix et la paralysie des activités économiques. Les troubles sécuritaires aggravent les conditions de vie des ménages déjà frappés par la pauvreté.
Le rapport des Nations Unies cite également d’autres pays où la famine atteint des niveaux alarmants, notamment au Sahel, au Moyen-Orient et en Asie. Dans quatorze de ces régions, la guerre et la violence demeurent les principaux moteurs de la crise.
Les agences soulignent que l’urgence dépasse désormais le cadre humanitaire. Elles appellent à des investissements durables dans la production locale et la stabilité institutionnelle.
Les Nations Unies demandent aux États et aux bailleurs d’accroître leurs engagements financiers. Pour Haïti et les autres pays concernés, chaque jour de retard réduit les chances de sauver des vies.
Rédaction: Zantray News Haïti