Le troisième trimestre de 2025 a enregistré 1 247 morts et 710 blessés dus aux violences perpétrées par des gangs en Haïti. Les enlèvements et les violences sexuelles ont respectivement concerné 145 et 400 personnes, selon les rapports officiels de l’Organisation des Nations Unies.
La périphérie de Port-au-Prince ainsi que les départements de l’Artibonite et du Centre ont été particulièrement touchés, confirme le dernier rapport du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Les gangs ont mené des attaques pour s’emparer de localités situées le long des routes principales.
Les violences sexuelles incluent des viols collectifs commis lors d’intrusions et de déplacements forcés des victimes. Ces abus entraînent des conséquences graves sur les plans social et psychologique.
La participation forcée des enfants aux activités des gangs demeure préoccupante. La pauvreté et l’exclusion sociale accentuent la vulnérabilité des mineurs.
Les interventions des groupes d’autodéfense ont causé 9 % des victimes. Leurs actions visaient souvent des personnes suspectées de collaborer avec les gangs.
Les forces de sécurité ont été impliquées dans 61 % des victimes, incluant des frappes de drones et des exécutions sommaires. Parmi les civils tués figuraient des enfants et des membres de la population générale.
À la fin du mois de septembre, plus de 1 400 000 personnes étaient déplacées à travers le pays. Les attaques contre les infrastructures publiques et les habitations persistent.
Le Conseil de sécurité a autorisé la mise en place d’une force de répression des gangs pour appuyer les efforts des autorités. Les pôles judiciaires spécialisés ont progressé malgré les contraintes logistiques et institutionnelles.
Rédaction: Zantray News Haïti