L’Union des Parents d’Élèves Progressistes d’Haïti exprime son indignation face à la situation sécuritaire qui affecte directement les familles. L’organisation affirme que les neuf membres du Conseil présidentiel de transition reçoivent plus de soixante-huit mille dollars américains par mois, tandis que plusieurs zones restent livrées aux groupes armés.
L’UPEPH déclare, dans une note publiée en novembre, avoir reçu de nombreuses plaintes de parents de Carrefour dont les enfants se rendent à l’école au centre-ville. Selon ces familles, des bandits ont confisqué téléphones et petites sommes d’argent destinées au transport ou à la nourriture.
D’après l’organisation, les élèves ne sont pas les seuls à subir ces agressions. Des enseignants du public et du privé, ainsi que des professeurs d’université, auraient également été dépouillés de leurs téléphones, ordinateurs portables et revenus personnels.
L’UPEPH rapporte également que certains individus se seraient fait voler leur chèque salarial aussitôt perçu. L’organisation affirme disposer aussi d’informations sur des autobus détournés avec tous leurs passagers à bord.
Selon l’UPEPH, douze points de péage illégaux sont actuellement imposés entre Carrefour et le centre-ville. Les grands bus paieraient mille gourdes à chaque passage, tandis que les plus petits s’acquittent de cinq cents gourdes, et les passagers, de cent cinquante gourdes chacun.
Face à cette situation, l’UPEPH appelle tous les chauffeurs de Carrefour à suspendre la circulation pendant une semaine. L’organisation demande également à la population du secteur d’observer une grève générale pour contraindre les autorités de la transition à reprendre le contrôle des routes.
Rédaction: Zantray News Haïti