Après le passage de Melissa, plusieurs pays caribéens ont activé leurs plans d’urgence. En Haïti et à Cuba, des mesures préventives financées par l’ONU ont permis de limiter l’impact immédiat du cyclone.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies a mobilisé des fonds destinés à renforcer la logistique de réponse rapide. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a entreposé des vivres dans les zones les plus menacées avant l’arrivée du phénomène.
En Haïti, 450 tonnes ont été placées dans le Grand Sud et 360 tonnes supplémentaires à Port-au-Prince. Ces ressources visent à soutenir 86 000 personnes pendant deux semaines, selon le plan de distribution du PAM.
Malgré ces efforts, le pays enregistre un bilan tragique : 23 décès et plusieurs disparus. La montée soudaine de la rivière La Digue, à Petit-Goâve, a submergé des quartiers entiers, détruisant maisons et récoltes.
Les autorités estiment que 2,3 millions d’habitants sont exposés aux intempéries, alors que vents violents et pluies persistantes continuent de frapper le territoire. Plus de 120 abris ont été ouverts pour accueillir des milliers de sinistrés dispersés dans le Sud et les Nippes.
Depuis New York, Grégoire Goodstein a salué la réactivité des institutions locales, qui ont multiplié les alertes et préparé les abris d’urgence. Il a insisté sur la coordination entre les acteurs humanitaires et les autorités nationales pour sauver des vies.
Rédaction: Zantray News Haïti