Sur les ondes de Radio Méga, le président du Conseil électoral provisoire, Jacques Desrosiers, a déclaré, ce vendredi 31 octobre, qu’il n’est désormais plus possible d’organiser les élections avant le 7 février 2026. Cette annonce confirme une situation que de nombreux observateurs jugeaient déjà inévitable.
Les conditions sécuritaires se sont gravement détériorées dans le pays, rendant toute préparation électorale extrêmement difficile. Les violences perpétrées par des groupes armés se multiplient, entravant le déploiement du matériel et du personnel électoral.
Les zones les plus touchées demeurent l’Ouest et l’Artibonite, deux départements clés dans la dynamique électorale. Ces territoires concentrent une part importante de l’électorat et figurent actuellement parmi les plus instables.
Le CEP se retrouve dans l’incapacité de garantir la sécurité des bureaux de vote et du personnel électoral. Des opérations logistiques, telles que le transport des urnes ou la formation des agents, sont compromises.
Cette situation entraîne un nouveau report du calendrier électoral, déjà repoussé à plusieurs reprises. Les institutions peinent à envisager une date réaliste pour la tenue du prochain scrutin.
Pour de nombreux observateurs, à la suite de cette déclaration du président du CEP, le pays demeure sans perspectives claires de retour à un processus démocratique normalisé.
Rédaction : Zantray News Haïti