Le directeur général de la Direction Générale des Impôts (DGI), Romuald Petit, a signalé que la montée de l’insécurité affecte lourdement les opérations de l’institution. Lors de son intervention à l’émission Le Point de la Métropole lundi, il a présenté un bilan préoccupant des activités fiscales.
Selon les chiffres partagés, le directeur explique que 21 points de perception ont dû changer d’emplacement pour des raisons de sécurité. Plusieurs contribuables ont cessé leurs activités, réduisant ainsi la capacité de collecte des recettes publiques.
La DGI n’a pu récolter que 70 milliards de gourdes sur les 78 milliards initialement prévus pour la période fiscale allant du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, souligne le directeur. Cette situation témoigne de l’impact direct de la crise sécuritaire sur les performances budgétaires de l’État.
Malgré ces contraintes, Romuald Petit a tenu à rassurer quant à la continuité du travail administratif. Il a souligné que des mesures sont prises afin de garantir la poursuite des services essentiels.
Le responsable estime que la stabilité du pays demeure une condition indispensable à une reprise durable. Il a insisté sur la nécessité d’un retour à la sécurité pour restaurer la confiance des agents économiques.
L’administration fiscale espère améliorer ses résultats avant la clôture de l’exercice budgétaire en cours. Un plan d’adaptation est en préparation pour protéger les recettes publiques contre les menaces persistantes.
Rédaction : Zantray News Haïti
