Dimitri Hérard, ancien responsable de l’unité de sécurité générale du palais national (USGPN), et Kempes Sanon, le chef de gang de Bel-Air, ont été officiellement désignés le 16 octobre 2025 en vertu du décret exécutif 13224.
Cette mesure découle de leur implication présumée dans le soutien à l’organisation terroriste Viv Ansanm. Les États-Unis accusent les deux hommes d’avoir facilité des activités criminelles graves, notamment l’extorsion et des attaques contre des civils.
À rappeler : Dimitri Hérard est en cavale depuis mars 2024, et concernant Kempes Sanon, personne ne sait s’il a jamais quitté la zone de Bel-Air pour se rendre en terre étrangère depuis qu’il est chef de gang, ni s’il possède des biens aux États-Unis. Ce qui soulève la bien-fondé de ces sanctions contre des chefs de gang en Haïti.
Leur rôle dans l’alimentation de la violence des gangs est au cœur des accusations présentées par les autorités américaines.
À la suite de cette désignation, les biens et intérêts en biens appartenant aux personnes ciblées sont désormais bloqués aux États-Unis. Les mesures s’appliquent aussi à toute entité contrôlée à 50 % ou plus par les personnes sanctionnées.
Les autorités américaines précisent que le blocage concerne aussi les avoirs détenus par des intermédiaires ou des institutions financières liées. Cette disposition vise à empêcher tout transfert ou dissimulation d’actifs.
L’annonce de ces sanctions marque une intensification de la politique américaine envers les acteurs qui menacent la stabilité haïtienne. Washington souligne que ces actions s’inscrivent dans une campagne plus large de responsabilisation.
Selon les États-Unis, la période d’impunité touche à sa fin pour les figures impliquées dans la déstabilisation du pays. Ils disent réaffirmer leur détermination à poursuivre ceux qui soutiennent les réseaux criminels en Haïti.
Rédaction : Zantray News Haïti