La Cour d’appel de Port-au-Prince a statué ce lundi 13 octobre sur le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse, annulant l’ordonnance rendue publique en janvier 2024 par le juge Walther Wesser Voltaire.
Le juge Denis Cyprien a été désigné pour reprendre l’instruction, tant sur le fond que sur la forme. Le parquet est désormais autorisé à solliciter l’assistance judiciaire des États-Unis et du Canada.
Cette démarche vise à interroger plusieurs individus liés à la société CTU ainsi qu’à l’entourage du président défunt. L’arrêt de la Cour concerne les événements survenus à Pèlerin 5 dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, au cours de laquelle le président Moïse a été assassiné par un commando colombien.
L’ordonnance initiale du juge Voltaire avait cité plus de cinquante personnes, parmi lesquelles Martine Moïse, Claude Joseph, Léon Charles, Dimitri Hérard et d’autres figures politiques.
Les Colombiens mis en cause ont interjeté appel, tout comme plusieurs autres parties. Malgré les aveux recueillis aux États-Unis, aucun accusé haïtien n’a reconnu sa culpabilité.
Les auditions menées à Pacot et à Puits Blain ont été marquées par de vives critiques à l’encontre de l’ordonnance de renvoi. Le processus judiciaire se poursuit désormais sous la supervision du nouveau juge instructeur.
Rédaction : Zantray News Haïti