Le pays est au bord de l’abîme, et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), sous la direction de Fritz Alphonse Jean, continue sa dérive irresponsable. Le parti politique Renmen Ayiti, mené par l’ex-Premier ministre Jean Henry Céant, lance un avertissement cinglant : le CPT est à deux doigts du naufrage, et l’inaction de ses membres est une trahison envers la Nation.
Divisions, querelles et chaos : un Conseil Présidentiel désintégré
Depuis le début, le CPT est miné par des luttes intestines, des règlements de comptes puérils et une absence totale de coordination. Ce qui se cachait jusqu’à présent dans l’ombre s’affiche désormais en pleine lumière : des échanges de courriers acrimonieux, des coups bas et un silence assourdissant face à la dégradation rapide de la situation du pays.
La récente interview exclusive de Fritz Alphonse Jean, accordée à une poignée de journalistes complices, n’a fait que confirmer ce que tout le monde constate : un Conseil incapable de fonctionner, divisé, sans vision claire, et surtout, sans volonté politique réelle de sortir Haïti de sa crise.
Le temps presse, le pays souffre, et rien ne bouge
À moins de huit mois de la fin annoncée de la transition le 7 février 2026, le CPT se contente d’assister passivement à l’effondrement des institutions, à la montée de la violence et à l’explosion de la misère. Les promesses d’élections transparentes s’éloignent chaque jour un peu plus, tandis que les querelles internes paralysent toute action efficace.
Renmen Ayiti dénonce ce déni de responsabilité : les membres du CPT jouent avec le feu, mettant en péril l’avenir même de la Nation.
Un ultimatum clair : agissez ou disparaissez
Jean Henry Céant et Renmen Ayiti lancent un dernier appel à Fritz Alphonse Jean et à ses pairs : balayez vos divisions, cessez les chamailleries inutiles et engagez-vous enfin dans une véritable gouvernance patriotique. Il est temps de revenir aux objectifs initiaux, d’organiser les élections dans les délais, et de restaurer un minimum de stabilité avant qu’il ne soit trop tard.
Si le CPT persiste dans cette fuite en avant chaotique, il s’expose à un rejet massif du peuple haïtien, ainsi qu’à une responsabilité historique lourde et indélébile.
Haïti ne mérite pas ce spectacle lamentable. La Nation exige des actes forts, immédiats et sincères.
Rédaction : Zantray News