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L’histoire retiendra que le 4 juin 2025, les États-Unis, sous la présidence revancharde de Donald Trump, ont signé une proclamation interdisant l’entrée de ressortissants haïtiens sur leur territoire. Et que pendant ce temps, Haïti était représentée à Washington par le fameux lobbyiste Lionel Delatour comme ambassadeur, et par le ministre le plus inefficace, le plus incompétent, le plus effacé et le plus décrié de la diplomatie contemporaine : Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste.
Au lieu d’une riposte diplomatique à la hauteur de l’humiliation infligée au peuple haïtien, le ministre Harvel a accouché d’une note plate, tiède, misérablement soumise. Aucune protestation officielle, aucun rappel de l’ambassadeur américain, aucun plaidoyer dans les instances internationales. Rien, sinon quelques lignes de radotage diplomatique qui feraient rougir un étudiant de première année en relations internationales.
Ce n’est pas une diplomatie que pratique Harvel Jean-Baptiste, c’est une escroquerie politique : une diplomatie de mafia, de deals obscurs, de racket d’ambassades, de clientélisme désespérant. Ce prétendu ministre agit comme un parasite du pouvoir, plus intéressé par les privilèges de fonction que par les combats de souveraineté. Il n’a ni vision géopolitique, ni stratégie régionale, ni sens de la dignité nationale. C’est un figurant aux discours creux, un radoteur bureaucratique, un exécutant sans colonne vertébrale.
Et pendant qu’il minaude dans les cocktails mondains, des milliers de familles haïtiennes sont brisées. Des enfants ne reverront pas leurs parents. Des étudiants perdront leurs bourses. Des malades seront abandonnés. Voilà ce que coûte l’incompétence d’un seul homme.
Donald Trump a osé interdire Haïti. Soit. Mais ce qui est impardonnable, c’est que l’État haïtien n’ait même pas tenté de s’y opposer. Harvel a courbé l’échine, s’est réfugié derrière de vagues promesses de “dialogue” et a validé l’argument sécuritaire américain en évoquant lui-même les gangs armés — comme si Washington avait besoin de son aval pour piétiner Haïti.
Ce ministre ne sert pas la République, il la dessert. Il ne représente pas le peuple, il s’en sert. Son maintien à ce poste est une insulte à l’intelligence, à l’honneur et à l’histoire diplomatique d’Haïti.
Il est temps que Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste soit relevé de ses fonctions. Non pas seulement parce qu’il est nul, mais parce qu’il est dangereux. Dangereux pour la souveraineté, pour la dignité, pour l’image d’un pays qui n’a plus de place sur la carte des puissants. Haïti ne peut plus se permettre de confier son destin international à un homme qui incarne la faillite, la compromission et le bavardage diplomatique.
Il faut une diplomatie de combat, pas de combine. Une diplomatie de résultats, pas de racket. Une diplomatie pour le peuple haïtien, pas pour les passe-droits ministériels.
Rédaction: Zantray News
