Réponse au diplomate-mendiant Harvel Jean-Baptiste : quand l’incompétence devient doctrine d’État

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Dans l’art diplomatique, il existe une règle d’or : « Les titres ne font pas les hommes, et l’ancienneté n’est pas synonyme d’expérience. » Cette vérité élémentaire, Monsieur le Ministre Harvel Jean-Baptiste, vous refusez catégoriquement de l’admettre.

Vous revendiquez plus de 25 ans dans la diplomatie. Mais que vaut un quart de siècle, s’il est marqué par l’oisiveté fonctionnelle, le népotisme bureaucratique et une navigation à vue entre opportunisme et clientélisme ? Ce n’est pas une carrière, c’est un chronomètre qui tourne dans le vide. Vous n’avez pas acquis de l’expérience : vous avez simplement compté les années. Et cela, l’Histoire ne s’y trompe jamais.

Depuis votre arrivée à la tête du ministère, les affaires étrangères d’Haïti se sont muées en coquille vide. Aucune vision stratégique, aucun leadership régional, aucune avancée géopolitique. Ce ministère, jadis respecté, est aujourd’hui réduit à un terminal de mendicité internationale. À défaut de résultats, vous vous êtes reconverti en propagandiste amateur, allant jusqu’à valider une affiche mensongère, diffamatoire, dans laquelle vous m’associez à une prétendue campagne de désinformation. Un acte aussi bas qu’indigne d’un homme d’État.

Monsieur le Ministre, vous touchez un salaire élevé, vous bénéficiez des privilèges de la République, et pourtant vous êtes constamment sans ressources réelles, éternel mendiant dans les couloirs des consulats et ambassades d’Haïti à l’étrangers. Cela dit tout : vous êtes pauvre dans votre essence. Un mendiant né, grimé en diplomate, engoncé dans un costume ministériel trop grand pour vous.

Vous êtes l’incarnation parfaite de ce que la science politique désigne comme le « diplomate parasite » : celui qui se nourrit du système sans jamais le faire progresser, qui consomme sans produire, qui voyage sans représenter. Vos déplacements sont stériles, vos notes diplomatiques creuses, vos engagements internationaux inexistants. Dans les cercles stratégiques, vous êtes désigné comme un cas d’inefficacité chronique.

Et votre prétendue production intellectuelle ? Ce manuel de protocole, bâclé, plagié, mal écrit… Un torchon qui insulte les standards académiques. Aucune université sérieuse ne validerait un tel travail. Vous l’avez pourtant osé. Comme pour tout ce que vous touchez : sans rigueur, sans fond, sans honneur.

Mais ce qu’il y a de plus écœurant, c’est que pendant que le CPT exige des poursuites contre des individus sanctionnés en Haïti, vous attribuez, par le biais d’intermédiaires, certaines ambassades et consulats… à ces mêmes sanctionnés et pas les moindres : les plus dangereux, les plus compromis ! Des postes stratégiques leur sont discrètement confiés, leur permettant de continuer à blanchir des avoirs et à maintenir des pratiques mafieuses, sous le couvert commode de l’immunité diplomatique. Une enquête sérieuse et indépendante doit être ouverte pour faire la lumière sur vos manœuvres douteuses, Monsieur le ministre, alias « Poupetwèl ».

Mais le plus grave, c’est votre ingratitude institutionnelle. Regardez bien l’affiche que vous avez validée : ce sont les visages de ceux qui vous ont soutenu, protégé, qui vous ont permis de voyager, de résister, d’exister à l’époque où vous étiez isolé, méprisé, sans crédibilité ni appui. Ces hommes, que vous osez traiter aujourd’hui comme des ennemis, sont ceux qui vous ont tendu la main quand plus personne ne croyait en vous.

Pourquoi une telle trahison ? Parce qu’ils refusent de vous suivre dans votre chute ? Parce qu’ils incarnent ce que vous n’avez jamais été un diplomate digne, constant, loyal et crédible ?

Monsieur Harvel Jean-Baptiste, vous êtes, sans conteste, le ministre des Affaires Étrangères le plus incompétent de ces quarante dernières années. Ce n’est pas une attaque, c’est un constat rigoureux, un diagnostic lucide.

En diplomatie, il y a ceux qui bâtissent des ponts. Et il y a ceux qui font la manche à l’entrée des ambassades. Vous avez choisi votre camp. Ne soyez donc pas surpris que l’on vous traite à votre exacte mesure.

Car au fond, vous n’êtes ni grand, ni stratège. Vous êtes le prototype du « diplomate-mendiant », et la République vous porte encore à bout de bras. Mais plus pour longtemps.

Rédaction : Zantray News

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