Getting your Trinity Audio player ready...
|
La rédaction de Zantray News a reçu un communiqué officiel de la Direction Générale de l’Office d’Assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA), dans lequel l’institution apporte des éclaircissements sur les retards enregistrés dans le paiement des prestataires de soins.
Selon le document transmis à notre rédaction, ces retards sont dus à une irrégularité administrative et juridique grave : après vérification, aucun contrat valide, dûment signé et visé par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) n’a été retrouvé dans les archives de l’institution. Dans ces conditions, l’OFATMA affirme qu’aucune dépense publique ne peut légalement être exécutée, sans s’exposer à des sanctions pour mauvaise gestion.
La nouvelle administration de l’OFATMA, confrontée à cette situation délicate, a entamé des démarches légales urgentes auprès des autorités compétentes, notamment le Conseil d’Administration des Organes de Sécurité Sociale (CAOSS). Une demande de dérogation exceptionnelle a été déposée afin de permettre le règlement des arriérés dans le strict respect de la loi.
Toujours selon le communiqué, un Protocole d’Entente sera proposé cette semaine aux prestataires de soins concernés, en vue d’un règlement intégral des dettes. Parallèlement, de nouveaux contrats légaux leur seront soumis, conformément aux exigences administratives.
Dans un passage fort du communiqué, la Direction Générale en appelle à la bonne foi des médecins, des hôpitaux et autres institutions sanitaires partenaires, soulignant que « la mauvaise foi tue », car elle détruit la confiance, fragilise la chaîne de soins et nuit en fin de compte aux assurés.
L’OFATMA conclut en réaffirmant sa volonté de respecter ses engagements, de garantir la continuité de l’État, et de travailler avec tous ses partenaires pour une amélioration durable des services de santé sur tout le territoire.
Rédaction : Zantray News