Zantray News/ÉDITO: Normil Rameau : l’homme de l’échec sécuritaire total

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Il est des fonctions qui engagent l’honneur, la responsabilité et l’avenir d’un peuple. Celle de Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) en fait partie. À ce poste, la nation ne tolère ni improvisation, ni immobilisme, ni médiocrité. Et pourtant, depuis deux mandats, Normil Rameau a transformé l’appareil sécuritaire haïtien en une institution spectatrice de la terreur, alors que les gangs armés, mieux organisés que l’État, prennent le contrôle du pays.

Un double mandat au goût d’effondrement

Normil Rameau n’est pas un inconnu. Son nom revient comme un refrain sinistre chaque fois que la sécurité nationale atteint un nouveau fond. Il a dirigé la PNH à deux reprises, sous trois Premiers Ministres différents, sans jamais démontrer une quelconque capacité à faire face à l’ampleur du chaos. Ce n’est pas un oubli de résultats. C’est une absence totale de résultats. À l’heure où la population implore une force publique présente, proactive, professionnelle, M. Rameau a offert la passivité, la désorganisation, et l’inaction.

La PNH : un corps désarmé, démoralisé, désorienté

Les faits sont là, brutaux et indiscutables : la PNH est aujourd’hui incapable de sécuriser les institutions de l’État, les écoles, les hôpitaux ou même ses propres commissariats. En pleine capitale, les gangs dictent leurs lois, déplacent des populations entières, incendient les quartiers, exécutent en plein jour — pendant que la direction policière oppose un silence glaçant. Ce n’est pas un échec conjoncturel : c’est un effondrement structurel, aggravé par une direction absente de la réalité.

La continuité de l’échec : un scandale d’État

Qu’un Directeur Général ait échoué une fois, cela peut s’expliquer. Mais qu’il soit reconduit après un premier bilan stérile, puis qu’il échoue à nouveau, et qu’on le maintienne en poste, c’est une insulte à la République. C’est le signe que le problème dépasse l’homme. C’est le signe d’un système de gestion sécuritaire corrompu jusqu’à la moelle, où les critères de compétence ont été sacrifiés sur l’autel de la fidélité politique.

Haïti livrée aux gangs : à qui la faute ?

La question mérite d’être posée : à qui profite cet échec ? Car pendant que Normil Rameau faillit à sa mission, les groupes armés, eux, s’enrichissent, s’équipent, se déploient. Leur expansion n’est pas le fruit du hasard : elle est le produit d’une absence d’État, d’une démission du commandement, d’un vide stratégique dramatique. Et à la tête de cet abandon organisé, Normil Rameau n’est pas un figurant. Il est le chef, le responsable, le garant de cette faillite.

Un devoir de rupture

Il n’est plus temps de tergiverser. Le maintien de Normil Rameau à la tête de la PNH est devenu un acte de complicité institutionnelle. Son départ ne doit pas être négocié. Il doit être exigé, avec force. Il faut rompre avec cette culture de l’échec qui fait de l’incompétence une norme et du désastre une fatalité.

Car à ce stade, ce n’est plus seulement la sécurité qui est en jeu. C’est l’existence même de la nation. Rédaction: Zantray News Rameau : l’homme de l’échec sécuritaire total

Il est des fonctions qui engagent l’honneur, la responsabilité et l’avenir d’un peuple. Celle de Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) en fait partie. À ce poste, la nation ne tolère ni improvisation, ni immobilisme, ni médiocrité. Et pourtant, depuis deux mandats, Normil Rameau a transformé l’appareil sécuritaire haïtien en une institution spectatrice de la terreur, alors que les gangs armés, mieux organisés que l’État, prennent le contrôle du pays.

Un double mandat au goût d’effondrement

Normil Rameau n’est pas un inconnu. Son nom revient comme un refrain sinistre chaque fois que la sécurité nationale atteint un nouveau fond. Il a dirigé la PNH à deux reprises, sous trois Premiers Ministres différents, sans jamais démontrer une quelconque capacité à faire face à l’ampleur du chaos. Ce n’est pas un oubli de résultats. C’est une absence totale de résultats. À l’heure où la population implore une force publique présente, proactive, professionnelle, M. Rameau a offert la passivité, la désorganisation, et l’inaction.

La PNH : un corps désarmé, démoralisé, désorienté

Les faits sont là, brutaux et indiscutables : la PNH est aujourd’hui incapable de sécuriser les institutions de l’État, les écoles, les hôpitaux ou même ses propres commissariats. En pleine capitale, les gangs dictent leurs lois, déplacent des populations entières, incendient les quartiers, exécutent en plein jour — pendant que la direction policière oppose un silence glaçant. Ce n’est pas un échec conjoncturel : c’est un effondrement structurel, aggravé par une direction absente de la réalité.

La continuité de l’échec : un scandale d’État

Qu’un Directeur Général ait échoué une fois, cela peut s’expliquer. Mais qu’il soit reconduit après un premier bilan stérile, puis qu’il échoue à nouveau, et qu’on le maintienne en poste, c’est une insulte à la République. C’est le signe que le problème dépasse l’homme. C’est le signe d’un système de gestion sécuritaire corrompu jusqu’à la moelle, où les critères de compétence ont été sacrifiés sur l’autel de la fidélité politique.

Haïti livrée aux gangs : à qui la faute ?

La question mérite d’être posée : à qui profite cet échec ? Car pendant que Normil Rameau faillit à sa mission, les groupes armés, eux, s’enrichissent, s’équipent, se déploient. Leur expansion n’est pas le fruit du hasard : elle est le produit d’une absence d’État, d’une démission du commandement, d’un vide stratégique dramatique. Et à la tête de cet abandon organisé, Normil Rameau n’est pas un figurant. Il est le chef, le responsable, le garant de cette faillite.

Un devoir de rupture

Il n’est plus temps de tergiverser. Le maintien de Normil Rameau à la tête de la PNH est devenu un acte de complicité institutionnelle. Son départ ne doit pas être négocié. Il doit être exigé, avec force. Il faut rompre avec cette culture de l’échec qui fait de l’incompétence une norme et du désastre une fatalité.

Car à ce stade, ce n’est plus seulement la sécurité qui est en jeu. C’est l’existence même de la nation.

Rédaction: Zantray News

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