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C’est une véritable HONTE ! Mirebalais est en train de tomber sous le contrôle total des criminels du gang Viv Ansanm, et l’État haïtien reste INACTIF. Pendant que la population panique, fuit dans tous les sens et tente d’échapper au pire, les autorités semblent regarder ailleurs. La police est dépassée, abandonnée par ses propres supérieurs, et les citoyens sont livrés à eux-mêmes.
Les bandits sont mieux organisés que les forces de l’ordre ! Après une tentative de riposte désespérée, les policiers se sont retrouvés piégés, vulnérables face aux criminels qui ont pris position sur les toits des bâtiments. Le commissariat et la prison civile ont été offerts sur un plateau d’argent aux gangs, qui ont pu libérer leurs complices sans la moindre résistance. Pire encore : les criminels ont solidifié leur occupation en plaçant leurs chefs dans des points stratégiques de la ville, verrouillant complètement Mirebalais sous leur contrôle.
Pendant que la ville brûle, des sources nous indiquent que de grands contrebandiers bien connus profitent de la situation pour faire circuler drogue, armes et munitions en toute impunité. Ces trafiquants se servent du chaos pour renforcer leur emprise sur le territoire. Et ce n’est pas tout : un certain “Ti Papi”, arrêté avec des armes de gros calibre, serait un proche du commissaire du gouvernement de Mirebalais. Ce dernier lui fournirait même des armes pour assurer sa propre sécurité ! Jusqu’où va la complicité entre les autorités et ces criminels ?
Me Frédérique Occéan, délégué départemental du Centre, a tiré la sonnette d’alarme : si la police avait opposé une véritable résistance, les bandits n’auraient jamais pu incendier le commissariat et la prison. Où étaient les renforts ? Qui a donné l’ordre de ne pas intervenir ? Pourquoi la ville a-t-elle été livrée aux criminels sans combattre ?
Ce matin, Mirebalais s’est réveillée dans un silence angoissant après une journée d’horreur. Personne ne sait combien de morts et de blessés sont à déplorer, mais une chose est sûre : le sang des innocents a coulé, pendant que l’État reste spectateur. Si quelques bandits ont été abattus par la brigade civile d’autodéfense et la police, cela ne suffit pas : la ville est toujours entre leurs griffes.
Le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre, tente de rassurer en annonçant le déploiement d’unités spécialisées, mais est-ce que cela suffira ? Face à des gangs mieux armés, mieux organisés et désormais installés en maîtres absolus, que peuvent encore faire ces forces de l’ordre, déjà épuisées et sous-équipées ?
Laisser tomber Mirebalais, c’est condamner toute la région. Laisser tomber Mirebalais, c’est signer l’effondrement total de l’État haïtien. Alors, que fait le gouvernement ? Quel est son plan ? Allons-nous continuer à compter les villes qui tombent une par une, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien ?
Rédaction : Zantray News